Le bien-être au travail ne se réduit pas à de simples facteurs individuels et psychologiques. Il tient largement à la structure des entreprises, à leur type de management et à leur climat social, qui peuvent aussi engendrer de grandes souffrances.
En s'appuyant sur des recherches récentes, françaises et
internationales, l'économiste Claudia Senik met au jour les
sources profondes, parfois invisibles, d'un bien-être au travail
dont l'impact sur la vie sociale et économique est considérable.
Elle passe en revue tous les leviers dont les services de
ressources humaines devraient s'emparer pour accroître
l'épanouissement professionnel de leurs salariés : autonomie,
perspectives de progression, valorisation symbolique des
fonctions, transparence des modes de différenciation salariale,
etc.