Précisément, les progrès continus de la médecine permettent d’améliorer le cadre de vie des personnes touchées par l’une de ces maladies.
La question se pose avec acuité dans le monde du travail. Le bon sens voudrait qu’on éloigne ces personnes de la vie professionnelle. L’intention de les protéger est louable mais cela revient à les centrer sur leur maladie avec, le plus souvent, un effet d’isolement qui les fragilise davantage. Cette approche est aujourd’hui remise en cause.
D’abord parce que l’idée que le travail peut être facteur de
santé fait son chemin. Bien entendu, il faut que les conditions
soient réunies et c’est sur ce plan que le réseau Anact-Aract
intervient. Ensuite parce que le vieillissement de la population
active et la plus forte probabilité de contracter avec l’âge une
maladie chronique interpellent les DRH. En prenant des
dispositions en amont, il y a moyen de réguler des problèmes
d’absentéisme et d’inaptitude. Enfin parce qu’il existe des
marges de manœuvre dans les entreprises pour faciliter le
maintien en emploi, notamment au niveau des organisations du
travail. Reste à les faire connaître et à les adapter selon les
milieux professionnels. C’est le but de cette publication qui
apporte un premier niveau d’information sur la démarche à
suivre.