Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer ces challenges ?
Pourquoi avoir choisi Kiplin ?
Cela fait plus d’un an que nous avons lancé le projet, en hiver
2021. Dans un contexte de confinements successifs, nous avions
arrêté toutes nos activités classiques ; voyages, sorties
culturelles, etc. Nous cherchions des idées d’activités à
proposer aux salariés de la BRED, qui sont près de 3500 situés en
Île-de-France ou en Normandie. L’idée est venue de proposer une
activité pour faire sortir les gens qui, de manière globale, sont
devenus plus sédentaires ou faisaient moins de sport.
Le choix de Kiplin s’est fait un peu par hasard, avec l’envie
d’une proposition ludique. Après quelques recherches,
l’entreprise nous a paru correspondre à ce que nous
recherchions.
Comment le projet s’est-il coconstruit ? En quoi
consistaient les challenges ?
Nous avons bénéficié d’un vrai accompagnement de la part de
Kiplin. C’était très important pour nous, car nous n’avions pas
forcément le temps ou les compétences techniques pour ce genre
d’activités. Ils ont vraiment tout pris en charge.
Vis-à-vis du projet, l’entreprise nous a proposé plusieurs jeux
sur leur application mobile. Nous avons eu le temps d’en tester
plusieurs, de nous pencher sur leur facilité d’utilisation, puis
de définir un planning de mise en œuvre. Nous souhaitions un jeu
simple pour commencer, afin d’encourager le maximum de salariés à
s’inscrire.
Le concept général était de réaliser des challenges par équipe de
cinq, sur une idée très simple : plus on marche, plus on marque
des points. En plus de cela s’ajoutaient des points
supplémentaires via des défis réguliers, avec des objectifs de
marche ou des questions. Le premier challenge s'est très bien
passé, et nous avons décidé d’en faire deux autres avec de
nouvelles idées. Le deuxième proposait un système d’énigme à
résoudre par la collecte d’indices en marchant. Le troisième
permettait de reverser un don à l’association de son choix, dont
le montant correspondait à la marche. Notre objectif, c’était de
proposer des activités un peu physiques pour améliorer la santé
des salariés, mais aussi de créer du lien entre eux, tout en
apportant une dimension solidaire. Tout a été cadré par Kiplin,
nous avons simplement eu à définir nos envies, puis à faire de la
communication auprès de nos salariés.
Quels ont été les retours ?
Cela a montré tout d’abord que le CSE reste innovant, que nous
pouvons proposer des activités qui sortent un peu de l’ordinaire.
Près de 400 salariés se sont inscrits sur l’ensemble des trois
challenges, et certains ont pris ou repris goût à la marche grâce
à cela. Plus généralement, cela a permis de créer un petit peu
d’animation et peut-être de donner des idées pour la suite.
Quelle suite envisagez-vous au sein du CSEM
?
Pour le moment, l’expérience avec Kiplin n’est pas reconduite,
pour diverses raisons, dont la période électorale. Cette année,
nous avons néanmoins lancé une réflexion sur la transition
environnementale. Il est donc probable que la future initiative
de ce type soit liée à cette problématique. Actuellement, nous
venons de terminer notre enquête auprès des salariés sur leurs
attentes vis-à-vis du CSE, donc les prochaines actions auront
probablement lieu en 2023.
Plus largement, je pense qu’il est important de signaler que le
CSE est bien entendu un acteur de la QVST, mais il ne se
substitue pas à l’entreprise. Ce sont avant tout les conditions
de travail qui créent le bien-être des salariés. Notre rôle est
important, mais il est complémentaire.