Caroline DERNY est ingénieur acousticien depuis 12 ans, au sein de la société Alhyange depuis 2007 et responsable des agences de Concarneau et de Nantes. Elle revient pour nous sur l’importance de la prise en compte du bruit pour réduire la pénibilité du travail et la manière dont sa société peut intervenir. Fidèle de Prévent’Ouest, la société sera présente à Rennes en mai 2011 et attend beaucoup du Salon.
Pouvez-vous nous présenter la société
Alhyange ?
Crée en 1998, le bureau d'ingénierie acoustique Alhyange est
spécialisé en Acoustique Architecturale, Environnementale et
Industrielle : mesures de diagnostic acoustique dans le bâtiment,
de niveau de bruit dans l'environnement, exposimétrie et carte de
bruit dans l'industrie / études de conception acoustique d'un
projet, préconisations de solutions d'insonorisation dans de
l'existant, études de correction acoustique, études d'impact
acoustique dans l'environnement, études
vibratoires...
Le siège social, situé à Paris est complété par des agences
régionales (Concarneau, Lyon, Nantes) pour être au plus
près des attentes des clients. Véritable référence en matière
d'acoustique, nous tenons notre expertise d’un long travail de
collaboration avec les entreprises. Une équipe pluridisciplinaire
de 15 techniciens et ingénieurs prescrit des solutions globales
et performantes pour tous types d’activités.
Dans quelle mesure vos services tendent-ils à réduire la
pénibilité au
travail ?
Le confort acoustique est un élément important concourant au
confort de travail : en effet un niveau sonore ambiant élevé est
fatigant, stressant et nuit à la concentration. Quantifier, puis
isoler ou réduire le bruit sur le lieu de travail est donc
essentiel dans une démarche de réduction de la pénibilité
professionnelle. Dans l’industrie, la réglementation impose un
seuil limite (80 dB(A)) au-dessus duquel un plan d'action doit
être engagé (protections individuelles, capotage machine,
traitement et correction acoustique du local...). Nos études
acoustiques peuvent être réalisées sur une correction pour un
site existant ou dès la phase conception sur un projet.
Contrairement aux idées reçues, le bruit n’est pas l’apanage du
secteur industriel ; dans le secteur tertiaire (centres
d’appel, open-space, laboratoires...), il est admis qu’au-delà
d’un certain seuil de bruit (fixé à 50 à 65 dB(A) en fonction de
l'activité) il est difficile de se concentrer.
Le bruit a longtemps été considéré comme un élément
négligeable de la qualité de vie au travail. Aujourd’hui, on
en connaît les conséquences : trop de bruit sur l'espace de
travail provoque fatigue, inconfort et détérioration de la
performance. Il est responsable de diverses pathologies à plus
long terme : surdité, acouphènes, perte de sommeil, anxiété
et même TMS. Les entreprises ont vraiment pris conscience de
l’importance à prendre en compte l’acoustique, dès la conception
du bâtiment. Les donneurs d’ordre veillent au respect de la
réglementation : des études acoustiques sont demandées dès
l’origine du projet, les CHSCT imposent des mesures de bruit de
plus en plus fréquents et le critère bruit est intégré dans le
cahier des charges lors de l’appel d'offre d’achat d’une machine.
Des sociétés comme Alhyange sont maintenant devenues
incontournables dans une démarche d’amélioration de la qualité de
vie au travail.
Qu’avez-vous de plus que les autres ?
Notre point fort est assurément notre réactivité : nos
agences régionales permettent d’intervenir rapidement et
d’accompagner nos clients au quotidien dans leurs démarches de
prévention. Par ailleurs, nos équipes bénéficient d’importants
moyens techniques permettant les mesures acoustiques les plus
avancées et sont à même de répondre à toutes les problématiques.
Par la suite, notre expertise nous permet de préconiser des
solutions très précises alliant performance économique de
l’entreprise, santé et confort des salariés : écrans
acoustiques, matériaux absorbants dans les murs, intégration
d'éléments antivibratoires dans une machine, réorganisation de
certains procédés de fabrication… Parallèlement à l’ensemble des
solutions techniques et organisationnelles que nous proposons,
nous sommes en veille constante en ce qui concerne les
fournisseurs d’équipements de protection (casques, bouchons
d’oreilles, serre-têtes…) et de matériels de production.
Vous participerez à Prévent’Ouest Rennes en 2011. Pour
quelles raisons ?
Déjà présents à Nantes en 2008, nous avons pu nous rendre compte
du vecteur de communication énorme qu’est Préventica. L’agence de
Concarneau venait d’ouvrir et le Salon nous a permis d’asseoir
notre implantation dans la région. Les visiteurs de Préventica
viennent de tous les secteurs d’activité et cela est intéressant
pour notre société. Aujourd’hui, nous venons d’ouvrir l’agence de
Nantes et Préventica est le bon endroit pour le faire
savoir : le salon de rennes sera l’occasion de nous faire
encore mieux connaître, rencontrer nos clients dans un cadre
différent et de prendre de nouveaux contacts.
De plus, dans le cadre de la veille de marché que nous
effectuons, il est pertinent de participer à cet événement pour
rencontrer les fournisseurs de produits et solutions les plus
performants sur le marché en terme de réduction du bruit. En
outre, Préventica permet de tisser des liens avec l’Institution
et les organismes de Prévention et d’être réellement reconnu
comme acteur de la santé sécurité au travail. Un élément qu’il ne
faut pas négliger dans notre développement !