DELTA NEU est une société française bientôt centenaire. Quel est votre parcours ?
La société est issue du Groupe NEU créé au début du siècle dernier par Henri Neu. Dès l’origine, elle se spécialise dans le traitement de l’air, pour l’industrie textile essentiellement. Aujourd’hui, l’entreprise est dédiée à l’amélioration de la qualité de l'air en milieu industriel (tous secteurs). Notre savoir-faire s’illustre en quatre techniques : ventilation industrielle (extraction de chaleur, rafraîchissement de l’air, aspiration des fumées…), dépoussiérage (aspiration centralisée haute dépression), transfert pneumatique de déchets et filtration nucléaire. DELTA NEU compte 170 personnes en France (organisation de proximité : 13 agences commerciales), des filiales en Europe et des agents dans le monde entier.
Qu’apportez-vous en terme d’amélioration de la qualité de vie au travail ?
La qualité de l’air est indissociable des conditions de travail dans les entreprises. Traiter et assainir l’air garantit une diminution de la pollution respirée par les salariés mais aussi la propreté des locaux (les polluants par exemple rendent les sols glissants) et donc l'amélioration de la sécurité. Nous assurons aussi la diminution de la température rendant les conditions de travail plus agréables. Ces différents paramètres ont une incidence sur la santé des salariés, le climat social dans l’entreprise et, par extension, sur la qualité de la production et la productivité. Par ailleurs, le traitement des déchets recyclables sécurise l'environnement de travail et permet leur valorisation.
Votre métier a évolué dans les dernière années ?
Le traitement de l’air est devenu indispensable dans les
entreprises car les obligations réglementaires se sont durcies.
Nous avons beaucoup travaillé sur l’efficacité de nos produits en
terme de qualité de rejet et de filtration : l’objectif est de
rejeter dans l’atmosphère, l’air le plus propre possible. Les
questions sur l’environnement et le développement durable sont
actuellement au centre de tous les débats et préoccupations. Il
est de notre rôle de développer des produits et solutions les
prenant en compte.
La problématique des poussières explosives devient également une
priorité (des accidents significatifs ont marqué les esprits).
Nous recherchons des solutions et concevons des outils pour
diminuer la concentration des poussières dans l’air intérieur et
réduire le risque d’accidents dans le cadre de l'application des
directives ATEX.
Vous comptez parmi les fidèles exposants de Préventica
depuis de nombreuses éditions. Que vous apporte
l’événement ?
Préventica est un très bon salon pour nous. Les visiteurs sont
intéressants et intéressés. Ils sont totalement dans la cible que
nous cherchons à atteindre : techniciens, chefs d’entreprises,
responsables qualité, responsables des achats de tous les
secteurs industriels. Le salon nous permet de rencontrer nos
clients et prospects en région et d'étoffer ainsi nos
contacts. Nous animons également une conférence sur chaque
édition : c’est l’occasion de montrer notre expertise et
d’expliquer notre métier. Nous sommes une entreprise responsable
soumise à des obligations sociales, sociétales et
environnementales et qui prend des engagements dans ce
domaine en interne (mise en place d'une charte, réalisation
d'un bilan carbone...) et vis à vis de ses clients (garantie des
respects des normes, calculs énergétiques....).
Et puis la CRAM est très présente sur l’événement : ainsi
les visiteurs prennent conscience de l’importance de la
prévention. On observe, sur Préventica, une dynamique qui fait
avancer les choses.