Pourquoi promouvoir l’utilisation accrue du vélo dans le cadre du quotidien et du travail ?

 

Dans le cadre de notre activité, nous avons observé les contraintes qui existent actuellement pour permettre l’installation d’un parc de vélos, certes, mais nous avons surtout constaté au fil du temps les bienfaits de ce type de mobilité. Nous cherchons à proposer une solution qui annihile les contraintes habituelles de déplacement et qui donne envie à l’utilisateur de pédaler. Notre objectif est qu’il y ait de plus en plus de gens à vélo, des gens moins stressés.

 

 

Quels sont ces fameux bienfaits ?

 

Le constat est d’abord simple et pragmatique. En ville, c’est compliqué de circuler. Cela comporte de nombreuses contraintes stressantes (bouchons, prix des parkings etc.). Premièrement donc, le vélo règle ces problèmes de mobilité. On est libre, on maîtrise son temps. Puis, ça fait faire de l’exercice, que le vélo soit électrique ou non. C’est bénéfique pour la santé. Des études montrent qu’aujourd’hui, que les gens qui font un peu d’exercice sont plus productifs, sont moins malades et donc moins absents. Mais surtout, effectuer le trajet domicile-travail à vélo constitue un sas de décompression entre son lieu de vie et son lieu de travail. Ce moment de déplacement permet de se délester de sa journée sur le chemin du retour. Très vite, on se rend compte que faire ce trajet n’est pas un effort. Cela apporte une certaine sérénité au collaborateur. Il arrive parfois que des salariés demandent des vélos plutôt que des augmentations de salaire.

 

 

Mais l’entreprise y gagne-t-elle également ?

 

Bien sûr, tout le monde y gagne ! Fournir un parc de vélo haut de gamme et entretenu à ses effectifs rentre dans des politiques RSE, de QVCT ou de bilan carbone pour les entreprises. Les collaborateurs ont l’impression qu’on s’occupe d’eux. C’est valorisant pour la marque employeur en plus d’être un investissement avec retour sur investissement immédiat. Il y a à la fois un bénéfice économique, un intérêt écologique et un bienfait psychologique. C’est une roue vertueuse. 

 

 

Quel bilan tirez-vous de ce partenariat avec le Crédit Agricole Charente-Maritime & Deux-Sèvres ?

 

Nous avons livré 350 vélos sur les deux départements au mois de janvier, dont 200 sur le siège. Les collaborateurs respectent un contrat d’honneur, un véritable engagement. C’est-à-dire que leurs déplacements et la distance à faire pour bénéficier du vélo sont contrôlés, car entièrement pris en charge (y compris la révision annuelle, ndlr). Au départ ils pensaient avoir 150 demandes, ils ont eu 350 inscrits. C’était une vague incroyable. Cela montre que quand on propose des choses dans son entreprise, ça marche. Nous sommes donc d’autant plus convaincus que c’est le sens de l’Histoire. Les habitudes de déplacement vont changer à l’avenir. Aujourd’hui, 50 % des trajets de moins de 1 kilomètre se font en voiture. C’est un changement de paradigme de la culture de vélo en France qui s’amorce.

 

 

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