Philippe JACOB est le Directeur Central du Service du Commissariat des Armées. Emmanuelle Chauvelié, responsable QVCT du Service du commissariat des armées pour le CGHC, présente les actions et valeurs portées au sein de son domaine d’activité.
Pourquoi avoir décidé de candidater au Prix des Leaders
Bienveillants ?
Nous avons décidé de poser cette
candidature pour partager notre expérience avec toutes les
structures convaincues comme nous de la nécessité de prendre soin
de la vie au Travail. Nous voulons aussi au travers de cette
participation rendre hommage à Notre Directeur Central,
initiateur de cette démarche au sein du SCA, et aussi à tous nos
collègues "correspondants QVT" dans les organismes du SCA (une
centaine à travers la France et outre-mer) et qui portent des
actions de QVT tout a long de l’année en local. Le collectif est
une valeur forte chez nous et particulièrement dans le domaine de
la QVT.
Pouvez-vous présenter en quelques mots votre projet
?
Sur l’impulsion du directeur central, nous déployons des
démarches QVT adaptées aux besoins propres de chaque site du SCA
selon une méthode-projet appliquée de manière uniforme partout
chez nous. Pour faciliter cette adaptation locale, nous avons
décidé de mettre en place un réseau de « correspondants QVT »
responsable de la démarche sur leur site d’appartenance. Ces
correspondants portent la QVT en tant que seconde, voire
troisième casquette, les actions QVT destinées à améliorer le
quotidien de leurs collègues sur site (organisation, temps de
travail, ergonomie, management, communication, santé au travail,
rh …). Ils ont tous une mission principale qui n’est pas liée à
la prévention, ni à la SST… Mais ils sont volontaires. Aussi, ce
réseau de correspondants QVT garantit la pérennité des démarches
locales, malgré les mutations. Pour ma part, je suis chargée
d’animer ce réseau, de le former, de lancer des actions de
communication, de garantir le suivi et la pérennité des
démarches.
Pourquoi est-ce essentiel pour une entreprise de mettre
en place ce genre de mesures ?
Sans ce réseau et son dynamisme, nous n’aurions pas pu déployer
la QVT dans tous nos organismes. Le travail est colossal, nous
sommes 25000 répartis sur plusieurs centaines de sites. Le réseau
est le pilier de la QVT chez nous, chacun s’y soutien, partage
ses expériences pour enrichir les autres. Et puis chaque membre
du réseau est un ambassadeur de choix sur le terrain pour
sensibiliser. La QVT est encore mal comprise et des actions de
communication sont nécessaires régulièrement pour assurer
l’adhésion de tous. Le réseau est un relai essentiel de nos
messages et les plus à même de savoir ce dont le local a besoin
pour s’améliorer. Chaque site est différent.
Avez-vous quelque chose à ajouter ? Un message à faire
passer ?
Dans l’armée, la cohésion est la condition de réussite d’une
mission : le collectif, sa capacité à se soutenir, à gérer les
différences pour les rendre complémentaires, nous anime. Il était
donc naturel de développer cet état d’esprit sur toutes les
fonctions de nos services, constitués de militaires mais aussi de
fonctionnaires, civils de La Défense, moins habitués aux
exercices et entrainement de groupe sur le terrain. Les démarches
QVT permettent à ces deux communautés, en apprenant à mieux se
connaître au travers des actions de QVCT, d’encore mieux
travailler ensemble et d’en tirer de nombreuses
satisfactions.