Pouvez vous nous présenter Nilfisk ?
Nilfisk est un groupe danois fondé au début du XXe siècle.
Présent dans plus de 70 pays, via 55 filiales directes, le groupe
est devenu le leader mondial du marché de l'équipement
professionnel de nettoyage. Nilfisk France est la plus importante
filiale européenne du groupe et est membre de l’association des
fabricants et importateurs de matériels et produits pour
l’industrie du nettoyage (AFIMIN).
Nous apportons des solutions aux sociétés de nettoyage, aux
collectivités et institutions, à l’industrie. La spécificité
française de Nilfisk est de couvrir tous les domaines du
nettoyage (aspiration professionnelle, centrale d’aspiration,
nettoyage des sols, nettoyage haute pression…) et de proposer une
expertise technique et de service importante. Notre effectif de
180 personnes compte plus de 55 techniciens qui se déplacent
directement chez le client avec un camion atelier. Le service est
primordial pour notre société.
L’innovation et la recherche sont également partie intégrante de
notre fonctionnement et un avantage certain sur un marché
concurrentiel : Nilfisk propose plus de 35 nouveaux produits
chaque année, conçus dans nos laboratoires de recherche puis dans
nos usines de fabrication.
Quelles sont aujourd’hui les problématiques du nettoyage
industriel ?
La protection de l’environnement est devenu la problématique
prioritaire de notre métier. Nos machines doivent évoluer de
façon à consommer moins d’eau et moins de détergent. Nous
travaillons également sur des produits verts et biodégradables :
que ce soit pour les produits comme pour les machines
elles-mêmes. Les industriels sont très concernés par le recyclage
des déchets et le retraitement de l’eau (qui coûte de plus en
plus cher) : les considérations écologiques font partie de la
quasi totalité des cahiers des charges. Nos laboratoires ont donc
conçu des machines innovantes, fabriquées dans des matériaux
recyclables et utilisant peu d’eau et peu de produit : la
fabrication à grande échelle permet de proposer des matériels de
moins en moins coûteux pour l’utilisateur. Comme quoi, protéger
la planète ne coûte pas plus cher !
Quels sont les enjeux de demain ?
La tendance actuelle va assurément se poursuivre : nous allons
concevoir des matériels de plus en plus innovants, faisant
largement appel à l’électronique et aux nouvelles technologies.
L’objectif est de progresser dans le recyclage des matériaux : il
n’y a pas encore de législation précise sur le sujet mais on va y
venir et c’est déjà une priorité pour les industriels.
Autre point important qu’il faudra prendre en compte : la santé
et la sécurité des utilisateurs. La sécurité est déjà une notion
intégrée dès la fabrication de l’outil mais la tendance va vers
un accroissement des obligations réglementaires sur le sujet. Les
normes sont assurément ce qui fait avancer le marché actuel : de
plus en plus de contraintes existent concernant les poussières de
bois, d’amiante ou de ciment, les zones ATEX, le niveau sonore
des machines… Nos clients nous demandent des certifications et
les solutions de nettoyage et de traitement de l’air doivent
s’adapter à ce nouveau contexte. Les nanomatériaux sont également
un enjeu important des prochaines années : nous travaillons déjà
aux solutions pour les capter, les retenir et pourquoi pas les
intégrer à nos matériels.
Vous serez présents à Préventica Lille en 2010.
Qu’attendez-vous de la manifestation ?
Préventica est un très bon salon pour nous : les contacts y sont
de qualité. A Lille, nous viendrons rencontrer des prospects bien
sûr mais aussi nos clients.
En période de crise nous nous recentrons sur les moyens de
communication qui fonctionnent et les salons régionaux tel que
Préventica sont porteurs. Les clients se déplacent de moins en
moins sur les salons parisiens, leur préférant des rendez-vous
régionaux, Marseille ou Lille par exemple.