Comment Kiloutou veille au bien-être de ses employés
?
Pendant la crise sanitaire, nous avons mis en place un dispositif
d’écoute régulier des collaborateurs. Nous les interrogions, lors
de sondages, pour savoir s’ils se sentaient bien, s’ils étaient
inquiets. En parallèle, nous avons mis en place une cellule
psychologique. Aujourd’hui, nous poursuivons dans ce sens. Nous
menons actuellement une enquête d’engagement, pour prendre le
pouls des équipes sur les pratiques RH de l’entreprise.
La QVT dans votre entreprise se forge par le collectif ?
Pourquoi ?
Nous travaillons les synergies collectives. C’est dans l’ADN de
Kiloutou, dans notre culture d’entreprise. Il est vrai que,
depuis la crise sanitaire, de nouvelles attentes salariales ont
émergé à ce sujet. Ce besoin de considération, d’attention, se
développe. Nous cherchons à y répondre, c’est pourquoi nos
managers sont encouragés à avoir une grande proximité avec leurs
équipes.
Comment cultivez-vous la « bonne ambiance » au sein des équipes
?
Nous misons sur la présence physique, même si le télétravail a
été instauré, et les temps informels. Des rituels collectifs ont
lieu pour fédérer les équipes, que ce soit sur du temps formel ou
informel. Nous organisons des déjeuners en commun, des barbecues
entre collègues ou encore un séminaire annuel.
Chez Kiloutou, vous mettez l’accent sur l’intégration des
nouveaux venus. Comment cela se traduit concrètement
?
Les responsables ont des clés rituelles managériales fortes. Ils
les utilisent dès le premier jour d’un nouveau collaborateur :
petit déjeuner avec l’équipe, déjeuner avec le manager, fête lors
de la fin de la période d’essai. Pendant quatre à huit semaines,
la recrue arpente un parcours d’intégration bien balisé. Les
premiers pas doivent se faire dans les meilleures conditions.
Une attention appliquée dès le processus de candidature
des potentielles recrues ?
Nous nous distinguons en faisant un effort sur l’expérience
candidat. Nos réponses sont personnalisées. Quand une personne
n’est pas recrutée, nous lui donnons des conseils sur son CV ou
le guidons vers une plateforme de formation et d’orientation
professionnelle. Par souci de transparence également, le
potentiel recruté est invité à passer une demi-journée en
entreprise pour voir à quoi ressemblera son quotidien. Ces
aspects sont souvent négligés par les entreprises. Or, c’est un
enjeu. Nous embauchons 1 000 personnes par an. Prendre soin des
candidats, cela fait aussi partie de la qualité de vie au
travail.