La Commission européenne a présenté, le 21 décembre, un projet de
directive qui renforce la maîtrise des dangers liés aux accidents
majeurs impliquant des substances chimiques. Au programme,
davantage d’inspections et d’information du public.
Seveso, Bhopal, Schweizerhalle, Enschede, Toulouse et Buncefield…
Ces noms rappellent des accidents chimiques graves qui ont tué de
nombreuses personnes et coûté parfois plusieurs milliards
d'euros. Pour prévenir ces catastrophes, l’Union européenne s’est
dotée d’un arsenal législatif : directive « Seveso I »,
remplacée par la directive Seveso II actuelle (1996), modifiée
par la directive 2003/105/CE. L’application de cette
règlementation semble concluante, puisque « la fréquence des
accidents majeurs a baissé de quelque 20 % entre 2000 et
2008 (Commission européenne).
Mais des accidents continuent à se produire, avec les
conséquences désastreuses que l’on connaît. La législation doit
donc encore se renforcer. Par ailleurs, les règles visant à
aligner le système de classification des substances dangereuses
de l’UE sur le système général harmonisé des Nations ont été
adoptées : il faut donc que, partout dans le monde, les
mêmes dangers soient décrits de la même façon et mentionnés de
manière identique dans l'étiquetage.
Lire l’article :
Journal de l'Environnement
http://www.journaldelenvironnement.net/risques-sante/