Qu’est-ce qu’un emploi saisonnier ?

Le poste concerne une activité qui revient chaque année à la même période. Bien qu’il soit temporaire, le besoin est régulier. Ce type de contrat est courant pour les vendanges, la cueillette ou les saisons touristiques, à la mer comme à la montagne.
 

 

Quel contrat faut-il proposer ?

Le contrat saisonnier est un CDD. Il peut être conclu sans date de fin, à condition d’indiquer qu’il couvre toute la saison. Une durée minimale doit tout de même être précisée. Sans contrat écrit, l’embauche peut être requalifiée en CDI.

 

Quelles sont les formalités à respecter ?

Avant l’arrivée du salarié, plusieurs démarches sont obligatoires :
 

  • déclaration préalable à l’embauche (DPAE),
  • inscription au registre du personnel,
  • vérification des autorisations pour les mineurs,
  • information ou formation à la sécurité selon le poste.

 

Le travailleur saisonnier a-t-il des droits ?

Oui. Comme tout salarié, il a droit à des congés payés (2,5 jours par mois). En revanche, la prime de précarité n’est pas toujours due. Certains accords collectifs peuvent toutefois la prévoir.

 

 

Peut-on embaucher un mineur ?

C’est possible à partir de 16 ans (ou dès 14 ans pendant les vacances scolaires, sous conditions). Il faut obtenir une autorisation parentale, respecter une durée de travail réduite et exclure toute tâche dangereuse. Pour les moins de 16 ans, une déclaration à l’inspection du travail est obligatoire.

 

 

Quelles précautions en matière de santé et sécurité ?

Même s’ils restent peu de temps, les saisonniers doivent être protégés comme les autres salariés. Les risques professionnels ne disparaissent pas avec la durée du contrat. Il est donc essentiel de prévoir un accueil sécurité, surtout pour les postes physiques ou techniques.

 

 

 

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