Le rapport s’appuie sur des observations réalisées auprès de maçons finisseurs, paveurs, poseurs de voies ferrées, scaphandriers, serruriers-métalliers, compagnons asphalteurs, tailleurs de pierre et techniciens CVC.
Ces métiers cumulent trois facteurs de risque qui favorisent les TMS : manutentions manuelles, postures pénibles et vibrations mécaniques.
Une approche centrée sur le travail réel
Les études ont été confiées à des spécialistes de l’ergonomie. Leur mission : comprendre l’activité quotidienne, identifier les situations les plus exposantes et proposer des pistes d’amélioration avec les équipes.
L’OPPBTP a ensuite consolidé ces résultats pour en faire un document opérationnel. Chaque métier bénéficie d’un éclairage précis et de recommandations directement applicables sur les chantiers.
Des enseignements utiles pour tout le secteur
Le rapport fournit :
- des constats ergonomiques issus du terrain,
- des bonnes pratiques déjà testées,
- des actions simples pour réduire l’usure professionnelle.
L’objectif est clair : aider les entreprises à agir rapidement et durablement contre les TMS.
Un lien fort avec le Fipu
Ces travaux s’inscrivent dans la dynamique portée par le Fonds d’investissement pour la prévention de l’usure professionnelle (Fipu).
Créé en 2023, doté de 200 millions d’euros par an pendant cinq ans, il soutient :
- les entreprises, pour leurs équipements, formations et aménagements de postes ;
- les organismes de prévention, comme l’OPPBTP, pour développer des outils pratiques ;
- France compétences, pour accompagner les transitions professionnelles des salariés exposés.
Avec ce rapport, l’OPPBTP confirme son rôle d’acteur majeur de la prévention dans le BTP. Les enseignements tirés du terrain offrent aux entreprises des repères concrets pour améliorer les conditions de travail et limiter l’usure professionnelle.
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