Une analyse a été menée sur 6
050 accidents du travail survenus dans le secteur tertiaire entre
1990 et 2010, enregistrés dans la base de données EPICEA. Cette
étude a été conduite afin de caractériser les causes de ces
accidents et dégager les caractéristiques des risques propres à
ce secteur.
Certains secteurs d’activités sont à plus haut niveau de
risque
Premier enseignement : 3 grands ensembles d’activités sont
proportionnellement sur-représentés dans la base
d’accidentologie. Il s’agit :
- du transport (29%)
- du commerce et de la réparation (30%)
- des services aux entreprises dont l’intérim (15%)
Les risques les plus fréquemment relevés
Comparativement au secteur secondaire, c’est le risque
routier qui est prédominant dans le tertiaire. Les activités
de services nécessitent de nombreux déplacements sur la voie
publique, que ce soit à pied, en voiture ou en transports en
commun. Les accidents de la route (accidents de mission
uniquement) représentent 45% des accidents du travail
déclarés.
D’autres types d’accidents, bien que moins fréquents que les
accidents de la route sont néanmoins particulièrement présents
dans le secteur tertiaire : il s’agit des accidents liés à
l’environnement de travail : les agressions, les suicides,
les malaises.
Une analyse très complète
L’étude s’est également intéressée à caractériser le profil des
victimes, en termes d’emploi, d’âge et de sexe, les moments de
survenue de l’accident et les zones géographiques les plus
accidentogènes.
Enfin, un zoom particulier a été réalisé sur deux catégories de
salariés : les intérimaires et le personnel de bureaux.
En savoir plus :
- Présentation synthétique des résultats de cette étude dans la revue HST de l’INRS : http://www.hst.fr/
- Etude complète disponible sur demande à epicea@inrs.fr