Les salariés du secteur du commerce et de la réparation automobile sont parmi ceux qui sont les plus exposés aux agents cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR). Selon l’enquête SUMER 2010, 66% d’entre eux seraient concernés par l’exposition à ce risque contre 13% en moyenne tous secteurs confondus.
Le document de la Direccte dresse un tableau très complet des
maladies professionnelles qui touchent fréquemment les
mécaniciens et détaille les sources d’exposition au risque
chimique.
Principalement en cause, les huiles usagées, les fumées
d’échappement des véhicules en particulier diesel, l’amiante et
les fibres céramiques réfractaires notamment en cas
d’intervention sur des véhicules anciens, les carburants et les
pneus.
La pénétration des substances toxiques peut se faire par voie
cutanée ou respiratoire.
Le guide de prévention du risque chimique indique les principales mesures de prévention organisationnelle et individuelle qui peuvent être mises en œuvre, parmi lesquelles :
- le port de gants
- des mesures d’hygiène : lavage des mains, utilisation de chiffons propres
- l’installation d’extracteurs de gaz
- la ventilation des zones de stockage de pneus
- la location de fontaines de dégraissage
Cette étude a été menée avec la participation du CHRU de Lille,
de l'Université de Lille 2, des Services de santé au travail du
Nord-Pas-de-Calais, des Chambres de Métiers et de l'Artisanat, lu
Conseil National des Professions de l'Automobile (CNPA) et de
l'ISTNF.
En savoir plus
- Entretien et réparation de véhicules : constats et actions de prévention face au risque chimique - Direccte Nord Pas de Calais, oct 2012