Le concours évalue les efforts entrepris selon deux approches. La
première apprécie les performances globales : elle est fondée sur
l’examen des taux de fréquence et de gravité de toutes les
entreprises, classées en familles de concours selon la nature et
le volume de leur activité.
La seconde, sous la dénomination «Challenge du jury», s’intéresse
aux actions ponctuelles des adhérents en faveur de la prévention
des risques. Elle repose sur l’examen de dossiers de candidatures
spontanées pouvant notamment concerner : la formation à la
sécurité, le matériel, les procédures de travail, la mobilisation
des salariés, la gestion de l’intérim et de la sous-traitance, la
prévention du risque routier, la lutte contre les addictions.
Ces échanges doivent permettre à l’ensemble du management, comme
au compagnon, de comprendre les préoccupations mutuelles. Du
directeur au responsable d’affaire, 140 personnes ont déjà
bénéficié de cette formation. À présent, elle est proposée au
management de terrain.
L'édition 2017 a distingué les lauréats suivants :
- OMEXOM NÎMES
- ENGIE INEO RAIL
- CEPECA
- SCIE PUY-DE-DÔME
- EIFFAGE ENERGIE AQUITAINE, BERGERAC TERTIAIRE
- EIFFAGE ENERGIE AQUITAINE, TERTIAIRE LIMOGES
- SPIE SUD-OUEST
- SPIE OUEST-CENTRE AGENCE INSTALLATIONS GÉNÉRALES ELECTRIQUES
- SPIE DIRECTION OPÉRATIONNELLE HAUTS-DE-FRANCE
- SPIE SUD-OUEST - GK (GÉNIE CLIMATIQUE)
D'une manière générale, le taux de fréquence des salariés
permanents (ne comptabilisant que les accidents avec arrêt) a
poursuivi son évolution à la baisse pour atteindre en 2016 son
meilleur niveau, à 9,9. Les résultats relatifs à l’évolution du
taux de gravité sont également bien orientés avec un niveau
jamais atteint de 0,55.
Sur l’ensemble de l’année, la part de travail réalisée par
l’intérim a très légèrement augmenté par rapport à 2015 (13,5 %
contre 13,2 %). Le taux de fréquence avec arrêt de l’intérim
s’est amélioré significativement pour passer à 19 soit une baisse
de 2 points pour cet indicateur qui stagnait depuis plus de 4 ans
!
Guy Lacroix, Président du SERCE témoigne : « On ne peut qu’être satisfait, en première lecture, des bons résultats de la profession qui témoignent des efforts constants et de la sensibilisation de l’ensemble des équipes à la prévention et la sécurité dans nos entreprises. Toutefois, l’analyse des résultats, atteste un déséquilibre important entre les grandes entreprises et la plupart des PME, qu’on ne peut que regretter. J’émets donc le voeu, pour 2018, de voir dans la salle tout un ensemble de PME qui pourront montrer qu’elles aussi ont mis en place un management et des processus qui font qu’elles ont des taux de fréquence et de gravité qui baissent, parce que ça marche !»
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