Un cadre supérieur, victime
d’une tumeur cérébrale, vient de faire constater la
responsabilité de son employeur dans sa maladie. La Cour de
Cassation a reconnu l’impact sur sa santé de l’utilisation
intensive d’un téléphone cellulaire pour l’exercice de sa mission
professionnelle, à raison de 30 heures par semaine pendant 12
ans.
Ce jugement établit un précédent important en Europe sur la
reconnaissance de tumeurs contractées suite à l’exposition
professionnelle aux ondes électromagnétiques.
Aux Etats-Unis, dès 2001, une class action avait tenté de faire
reconnaître la négligence et la responsabilité de l’industrie du
téléphone portable pour des cas de tumeurs au cerveau apparus
chez des employés de Motorola, mais ce n’est qu’en 2006, que
l’une de ces employées avait été reconnue victime d’une maladie
professionnelle.
En France, une proposition de loi sur la réduction de
l’exposition des personnes aux champs électromagnétiques devrait
être prochainement présentée par la députée Laurence Abeille
(EELV).
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) considère depuis 2011
les ondes émises par les téléphones cellulaires comme
« peut-être cancérogènes ».
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Communiqué de l’OMS