L’entreprise de dépistage iThylo a publié les résultats de leur étude « Révéler ce qui ne se voit pas » qui analyse les résultats de dépistages en milieu professionnel depuis 2017. Elle a été réalisée auprès de plus de 110 000 personnes dépistées entre janvier 2017 et avril 2025.
Sur cette période, Le taux de collaborateurs dépistés positifs à l’alcool ou aux stupéfiants est passé de 2,6% en 2017 à 5,3% en 2025, soit une augmentation de 107%. La consommation d’alcool a augmenté de 89% sur la même période.
Sur la totalité de la période étudiée, 3,8% des collaborateurs en moyenne étaient dépistés positifs : 2,2% aux stupéfiants et 1,6% à l’alcool.
Les intérimaires sont les collaborateurs les plus susceptibles d’être dépistés positifs.
Pour l’alcool, les intérimaires représentent 18% des tests positifs. En revanche pour les stupéfiants, ils représentent 25% des tests positifs au cannabis et 31% des positifs à la cocaïne. Le cannabis reste la drogue la plus dépistée chez les collaborateurs lors de l’étude.
Une consommation en forte hausse depuis la fin de la crise sanitaire
iThylo observe une importante augmentation au sortir de la période Covid. Depuis 2022, la consommation d’alcool a augmenté de +43% et de +52% pour les stupéfiants, par rapport à la période entre 2017 et 2022.
Selon l’étude, « Il est difficile de conclure si cela est une conséquence directe du Covid mais cette temporalité interroge. »
L’étude montre également 13 fois plus de tests positifs à la cocaïne en 2025 par rapport au début de l’étude en 2017, avec une hausse continue depuis la fin du Covid. Pour iThylo : « Ce n’est plus un tabou, la consommation de cocaïne se généralise ». En 2024, plus d’un million de français en avait consommé dans l’année, selon l’Observatoire Français des Drogues et Tendances addictives (OFDT).
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