En France, près de 7 000 salariés travaillent dans les centres de tri et traitent 3 millions de tonnes de déchets par an. Le métier d’agent de tri figure ainsi parmi ceux à plus fort risque de TMS.
Pour réduire les risques, un groupe de travail réuni sous l'égide de l'AFNOR a travaillé à l'élaboration d'une norme rassemblant les principes ergonomiques essentiels à prendre en compte lors de la conception des cabines de tri de déchets. La norme volontaire NF X35-702 est l’aboutissement de trois ans de travaux menés au sein de la commission AFNOR, présidée par Eco-Emballages.
De la structure de la cabine aux matériels utilisés, en passant par l’environnement de travail (air, chaleur, vibrations…), l’espace et le poste de travail liés à l’activité de séparation effectuée sur des tapis en cabine de tri… les recommandations formulées visent directement à améliorer la santé et la sécurité du travailleur. « Par exemple, la norme préconise la position de travail assis/debout. Une action simple qui favorise le changement de position et permet de mieux récupérer lors d’une activité répétitive. » souligne Florence Saillet.
Outil clé pour identifier les principaux facteurs de risques de l’activité d’agent de tri, la norme volontaire contribue à améliorer les conditions de travail de ces salariés et à réduire les coûts de la sinistralité causés par les troubles musculo-squelettiques.