Plusieurs profils d’individus sont ainsi définis en considérant
d’une part leurs conditions de travail objectives (horaires,
rémunération, exposition aux nuisances...) et, d’autre part, leur
ressenti par rapport au travail (bien-être, tensions, fierté,
sentiment d’être plus ou moins bien payé...).
Cette approche révèle entre autres qu’un actif occupé sur cinq
est exposé à des conditions de travail difficiles. On note
également que le management tient un rôle essentiel dans la
qualité de vie au travail du salarié, qui se dégrade très
fortement lorsque surviennent des tensions avec sa hiérarchie. On
remarque aussi que le bonheur au travail obéit à des règles
paradoxales – que l’entreprise ne maîtrise pas toutes – et que
l’autonomie du salarié exerce une influence positive sur sa
qualité de vie au travail.
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants, chercheurs, acteurs publics,
syndicalistes, chefs d’entreprise et à toutes celles et ceux
intéressés par les conditions de travail des Français.