Selon les préconisations de l’OMS, il serait sain de travailler dans des environnements sonores ne dépassant pas les 45 dB. Or, sur les espaces partagés, il n’est pas rare d’atteindre 70 dB lorsque tous les collaborateurs sont en pleine activité.
Il est nécessaire de créer des indicateurs de suivi :
- mesurage (indicatif) à l’aide d’une application sonomètre ou demander un équipement en outils avertisseurs (lampes qui changent de couleurs en fonction du niveau sonore) ;
- mise en place et le respect de règles de vie collectives sur les espaces partagés : conversations formelles et informelles, le téléphone, l’entrée sur l’espace partagé ;
- création de zones dédiées au phoning ;
- autorisation collective de se mettre en retrait de l’équipe sans jugement pendant une durée donnée ;
- réflexion sur l’amélioration acoustique de l’espace (cloisonnettes, mobilier acoustique etc), de la circulation des collaborateurs sur l’espace.
De nombreux groupes n’hésitent pas à permettre aux collaborateurs
des temps de télétravail pour gérer cette question du bruit. Si
cela peut faire partie des solutions, la vraie différence
s’observe entre les groupes qui ont mis en place des règles de
fonctionnement investies par le management et les autres.
Et cela est valable également dans les métiers dits exposés au
bruit. Lorsque les
chefs de chantier intègrent cette vigilance permanente, les
ouvriers portent efficacement les protecteurs individuels contre
le bruit.
Au travers de cette enquête et de l’organisation de la semaine de
la santé auditive au travail, l’association JNA a pour objectif
de montrer que le bruit altère les conditions de santé et de vie
des Français au travail. Les coûts
économiques sont insidieux et pèsent aussi sur la
productivité des entreprises et in fine sur la performance
des entreprises françaises.