Stéphane Kenzoua - ToughBuilt : ToughBuilt : de nouvelles genouillères plus protectrices

ToughBuilt : de nouvelles genouillères plus protectrices

ORGANISATION DE LA PREVENTION ||
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16/01/2023
Stéphane Kenzoua  - ToughBuilt
Stéphane Kenzoua
General Manager France
ToughBuilt

Dans le domaine du BTP, les troubles TMS représentent la première cause de maladies. Pour remédier à cette situation, l’entreprise ToughBuilt a spécialement mis au point une gamme de genouillères et lancé une campagne de sensibilisation : #GenouxProtégésGenouxPréservés. Stéphane Kenzoua, general manager France, en dévoile quelques détails.

Que sont les TMS ? En quoi concernent-elles le secteur du bâtiment ?
Les TMS sont des troubles musculosquelettiques. Sur les dix dernières années, ils ont progressé de 60 %. Ils sont très répandus et responsables de 87 % des maladies professionnels et de 10 millions de journées d’arrêt de travail chaque année en France. Nous voulons informer sur ce constat. Nous ciblons bien-sûr le secteur du BTP (bâtiment), celui de l’artisan professionnel. Les TMS, dont une partie conséquente est liée aux genoux, représentent 2 millions de journées d’arrêt. Ils sont sous-estimés.

Votre campagne de sensibilisation doit alerter les professionnels eux-mêmes de ce danger ?
Nous constatons que le travailleur du bâtiment est peu sensibilisé sur ce risque, et donc peu protégé. C’est pourquoi nous prenons en main cette communication, en tant qu’entreprise spécialisée dans l'outillage, le rangement et l’EPI (équipement de protection individuelle.ndlr) pour professionnel. Nous voulons : rappeler des éléments de normes de sécurité, faire bouger les choses et montrer que d’autres solutions existent.

Pour cela, vous avez également développé un nouveau type de genouillère ?
Nous avons mis au point deux modèles types de genouillères qui doivent apporter des réponses quant aux douleurs de genoux. Ces deux produits sont en rupture avec ce qui se fait sur le marché. Le premier, plus ergonomique est semblable à un exosquelette. Il enrobe la partie basse de la cuisse et le haut du tibia. Il suit les mouvements de la jambe que le travailleur soit debout ou à genoux, absorbe la pression grâce à de la mousse complétée d’un gel et réduit la tension sur le tendon d’Achille. La seconde genouillère a une approche plus stabilisatrice. Elle surélève le tibia pour protéger le tendon, certes, mais permet d’être à plat. Ce qui est impossible avec les coques arrondies actuelles. Le but est de réduire les tentatives de compensation du muscle.

Quels sont les premiers retours des artisans qui l’ont essayé ?
Des travailleurs nous ont dit que le deuxième modèle donnait la sensation d’avoir des pieds à la place des genoux, ce qui permet de mieux travailler. Nous proposons une réponse forte, le retour est bénéfique. Nous avons déjà beaucoup de ventes après plusieurs sessions d’essai. Elles ont un prix, 60 et 80 euros. Mais c’est peu quand on voit ce que coute un arrêt maladie et la pénibilité dues à l’usure du genou ou du tendon d’Achille sur le long terme.

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