Pourquoi nos rythmes de sommeil restent-t-ils perturbés,
même après le déconfinement ?
Le corps humain aime ses habitudes. Lorsque nous avons été
confinés, nous avons perdu beaucoup de nos repères : des horaires
perturbés, le manque d’activité physique, l’hyperconnexion sont
autant de facteurs qui ont impacté la qualité de notre
sommeil.
Aujourd’hui, même si nous sommes sortis du confinement, beaucoup
d’entre nous n’ont pas retrouvé un sommeil de qualité. En cause,
le climat anxiogène, la peur de la maladie, l’angoisse d’une
crise économique et sociale annoncée… notre anxiété a clairement
un impact sur notre sommeil et crée de l’éveil. Nous sommes
nombreux à connaître des phases d’insomnie pendant lesquelles des
questions sans fin tournent en boucle dans nos têtes.
Quels conseils donneriez-vous pour retrouver un sommeil
de qualité ?
Avoir un rythme éveil-sommeil le plus régulier possible tout au
long de la semaine et du week-end est la première des bonnes
habitudes à adopter pour arriver à s’endormir facilement et
éviter les insomnies.
Nos journées sont de plus en plus à rallonge pour arriver à caser
le travail, la vie sociale, les contraintes familiales, le
sport…Or nous avons besoin physiologiquement en moyenne de 8h de
sommeil pour récupérer de notre journée. Respecter son
besoin de sommeil en se couchant suffisamment tôt permettra
d’être en forme tout au long de sa journée.
Enfin tout ce qui est excitants : café, thé, alcool, nicotine,
alimentation grasse et sucrée le soir influence également notre
sommeil, tout comme l’exposition aux écrans de nos smartphones et
de nos ordinateurs.
Difficile de concilier nos emplois du temps surchargés
avec un sommeil préservé …
Effectivement on veut en faire de plus en plus dans la journée et
pour cela on rogne sur notre temps de sommeil, et on se couche de
plus en plus tard. Or le sommeil est beaucoup plus réparateur le
soir que le matin.
On ne le dit pas suffisamment, mais une mauvaise nuit de sommeil
c’est derrière une mauvaise journée avec plus de stress, plus
d’irritabilité, des défenses immunitaires plus faibles et un
cercle vicieux qui s’installe. Le temps que l’on a gagné à moins
dormir est finalement un temps de mauvaise qualité où l’on sera
moins en forme et moins efficace.
Bien connaître nos besoins, savoir nous écouter, c’est le premier
des bons réflexes pour préserver un sommeil de qualité, sa santé
et profiter pleinement de ses journées.
