Est-ce que vous pouvez nous présenter SECURITAB
?
Nous avons développé et déployé cette application chez ID
Logistics avec plusieurs objectifs. Le premier, c’était de
digitaliser nos audits de sécurité sur nos outils. C’est un outil
qui nous permet d’être beaucoup plus réactifs sur des situations
à risque. L’application nous permet d’avoir une action
digitalisée, rapide, avec une remontée d’informations via des
mails directs vers le management, que l’on peut gérer jusqu’à la
résolution du problème. C’est vraiment un outil de management au
quotidien, qui permet aux managers du site de simplifier et
d'optimiser les process. On n’a plus de papiers, on a des plans
d'action qui sont automatiquement générés, on a des générations
d'alerte, on a du reporting qui se fait automatiquement…. Ainsi,
les soucis relevés sur site sont traités immédiatement et la
santé et l'amélioration des conditions de travail de nos salariés
sont préservées.
Quel est l’historique de son développement ?
Le projet a été lancé par un site en 2019. À l’origine, SECURITAB
est un outil de gestion, et surtout de gardiennage pour les
rondes, qui permettait d’avoir des mains courantes et des
consignes dématérialisées en plus de pouvoir photographier et
analyser le risque. Ce site a eu l’idée de développer l’outil sur
l’aspect santé, ce qui lui a valu de remporter un prix interne
d’innovation. Il a ensuite été très facile de le déployer,
puisqu’il vient du terrain et a été réclamé par le terrain.
Aujourd’hui, l’application SECURITAB est déployée sur 100 sites,
dont 83 en France et 17 dans le monde.
Quels sont les retours ?
Le premier bénéfice, c’est d’avoir une dimension sécurité
beaucoup plus agile en termes d’identification et donc de
résolutions des problèmes. Lors de nos visites mensuelles de
sécurité sur nos sites, nous avons des notes plus proches de
100%, puisqu’il y a une meilleure formalisation de l’événement.
Les problèmes identifiés connaissent une résolution quasi
immédiate. Mais SECURITAB permet également d’avoir un vrai
échange avec le salarié, donc une vraie responsabilisation de
ceux-ci et des managers.
Quelle suite envisagez-vous ?
Concernant SECURITAB, nous avons signé plusieurs engagements avec
la CARSAT sur deux à trois ans. L’application va nous permettre
de mesurer la progression des sites et de faciliter les échanges
avec la CARSAT.
De façon plus générale, nous allons poursuivre nos efforts en
termes de sécurité et santé au travail. Nous travaillons
notamment sur la mise en place d’échauffements avec des sociétés
d’ostéopathie et de coaching. Sur de grands sites, cela a un
bénéfice physique, mais aussi social, puisque cela permet de
rassembler les salariés sur un temps privilégié.