La reconnaissance au travail, antidote des risques psychosociaux

Poignée de mains
ORGANISATION DE LA PREVENTION || Management SST
/
07/04/2014
Une étude menée auprès d'agents territoriaux donne des pistes d'action concrètes pour améliorer le sentiment de reconnaissance au travail.

La reconnaissance est devenue un élément essentiel de la question du travail. Il est clair aujourd'hui que les agents territoriaux souffrent du déficit de reconnaissance de l'opinion publique et de leur hiérarchie, le déficit de reconnaissance est le premier facteur de démotivation loin devant la rémunération trop faible (étude Edenred-Ipsos 2013)

Le sociologue qui a mené cette étude, Jérôme Galleau, dessine un nouveau modèle de reconnaissance basé sur 4 principes :

  • Toujours poser un cadre professionnel,
  • Reconnaître l’acteur professionnel en tant que personne,
  • Agir au plus près de l’activité elle-même,
  • Inscrire la reconnaissance comme dimension constitutive de l’action et de la relation managériale.

Le sentiment de reconnaissance s'articule alors autour de trois sentiments :

  • le sentiment d'exister
  • le sentiment contributif personnel
  • le sentiment d'utilité

Le développement d'un milieu reconnaissant et la perception accrue du sentiment de reconnaissance pour les agents territoriaux est un enjeu crucial du fonctionnement des collectivités.
C'est en travaillant sur la reconnaissance qu'elles seront en mesure de donner aux agents l'envie d'entreprendre et de s'investir et qu'elles renforceront le lien réciproque.

La reconnaissance est l'un des outils pouvant rendre le rapport au travail plus harmonieux, et prévenir ainsi les risques psychosociaux.

En savoir plus :