Le gouvernement dévoile son plan de lutte contre la radicalisation

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SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité des lieux
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26/02/2018

Le Premier ministre a présenté le 23 février à Lille les 60 mesures de ce plan baptisé "Prévenir pour protéger"


Après la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, adoptée dès octobre 2017, le gouvernement a présenté le 23 février un plan qui s’inscrit en cohérence avec les autres chantiers gouvernementaux en cours sur les prisons, la politique de la ville et le dialogue avec les musulmans de France.
Ce plan, fruit d’une large concertation menée par le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, a mobilisé 20 départements ministériels à partir du retour sur les dispositifs mis en place et expérimentations conduites. Il formule 60 mesures, pour réorienter la politique de prévention suivant 5 axes :
1) Prémunir les esprits face à la radicalisation
2) Compléter le maillage détection / prévention
3) Comprendre et anticiper l’évolution de la radicalisation
4) Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les pratiques
5) Adapter le désengagement
 
Pour assurer le succès  de ce plan, le gouvernement mise sur la mobilisation et la coordination entre acteurs de l’État, collectivités territoriales et société civile, en tenant compte des retours d’expérience du terrain et des bonnes pratiques qui nous reviennent aussi de nos partenaires européens.
 
Ainsi, les collectivités territoriales seront incitées à nommer des référents (élus et/ou coordonnateurs de conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance — CLSPD/CISPD — afin de renforcer et sécuriser l’échange d’informations avec les CPRAF (Cellule de suivi pour la prévention de la radicalisation et l’accompagnement des familles) et améliorer les dispositifs de détection, de signalement et de prise en charge des personnes radicalisées.
 
Côté entreprises, le gouvernement ambitionne d'amplifier la sensibilisation des entreprises, des fédérations professionnelles et des réseaux consulaires, avec la création d’une mallette pédagogique spécifique, afin d’uniformiser l’offre de formation sur le repérage des situations à risques, les modalités de signalement aux pouvoirs publics, et les conditions de leur prise en charge dans le fonctionnement de l’entreprise.
 
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