L'INHESJ signe une convention de partenariat avec le barreau de Paris
Signé vendredi 30 juin, ce partenariat repose sur le constat commun de l’exigence d’un continuum entre sécurité et justice pour conserver les équilibres nécessaires à notre démocratie.
Ce partenariat devrait permettre à l’INHESJ de renforcer sa mission de formation auprès des membres du Barreau, notamment ceux dont l’activité s’exerce dans les domaines de la sécurité et de bénéficier de l’apport d’une culture professionnelle et d’une expérience du Barreau de Paris dans le cadre de ses programmes de formation et de recherche.
Pour l'ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS, il présente l'intérêt de promouvoir en son sein l’intérêt pour les domaines et les milieux de la sécurité et de faire partager à tous les acteurs de la sécurité, l’expérience du Barreau dans ces domaines, ses réflexions, lors des sessions de formation de l’INHESJ ainsi que dans ses travaux de recherche.
L’INHESJ sera attentif à la présence comme Auditeurs, d’un ou plusieurs avocats du Barreau de Paris aux sessions de formation, nationale ou spécialisée en intelligence économique, qu’il organise. Ces formations seront reconnues dans le cadre des dispositions régissant la formation continue des avocats.
L’ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS se propose de remettre un « prix du Barreau de Paris » à l’un des travaux réalisés par les auditeurs de l’INHESJ au terme de la session nationale, lorsque ce travail présentera un intérêt particulier pour la profession d’avocat et pour l’Ordre des avocats.
Pour Frédéric Sicard, bâtonnier de Paris : « Ce partenariat témoigne de l’importance qu’attache le barreau aux réflexions conduites par l’Institut sur les politiques publiques relatives à la sécurité intérieure, sanitaire, environnementale et économique, en lien avec celles intéressant la Justice ».
Hélène Cazaux-Charles, Directrice de l’INHESJ, ajoute que ce partenariat « prolonge ces relations et les institutionnalise, il s’inscrit dans l’évolution de l’institut qui intègre une composante judicaire accrue depuis 2010. L’évolution de la menace, de son intensité comme de ses formes, sa globalisation, justifie pleinement l’approche globale de la sécurité, marque de la doctrine de l’institut, sans induire un quelconque renoncement par les ministères concernés à leurs prérogatives. »