Après les attentats, des besoins nouveaux émergent dans les entreprises

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SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité des lieux
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30/11/2015

Dès le 17 novembre, des groupes de travail ont été constitués par le MEDEF pour apporter des solutions concrètes aux entreprises soucieuses de l'impact des attentats.


Soucieux d’accompagner les entreprises et les entrepreneurs le plus concrètement et opérationnellement possible dans la situation grave que connaît la France, le Conseil exécutif du Medef annonce avoir engagé des travaux sur 4 sujets : 

- La sécurité des entreprises et des salariés. Ce groupe de travail est piloté par Claude Tarlet (président de l’USP) en lien avec Pierre Brajeux (président du Medef 92) et Jean-Pierre Quémard (vice-président de la Fieec).

- L’impact économique des événements sur le secteur du commerce et du tourisme. Il s'agira de travailler avec le gouvernement et toutes les parties prenantes pour que les mesures de sécurité s’articulent au mieux avec le maintien de l'activité économique.

- Les questions de ressources humaines, et de management soulevées par ces événements. Comment gérer de façon constructive et apaisée la diversité, notamment religieuse ? Jean-François Pilliard (vice-président du Medef en charge des dossiers sociaux) et Thibault Lanxade (vice-président du Medef en charge des PME et de l’entrepreneuriat) conduiront ces réflexions.

- Valorisation et gestion de nos salariés faisant partie de la réserve opérationnelle que ce soit à travers l'armée ou les sapeurs-pompiers volontaires. L’idée est de simplifier leur mobilisation et de valoriser l'expérience qu'ils apportent aux entreprises. Il sera piloté par Pierre Brajeux (président du Medef 92) en lien avec Geoffroy Roux de Bézieux (vice-président délégué du Medef).

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « La sécurité de nos concitoyens et de notre pays est une priorité pour nous tous. Nous ne serons pas paralysés par la peur. Nous allons continuer nos actions, dans le respect de nos convictions, pour accompagner nos chefs d’entreprise et leurs salariés à faire face dans leur quotidien. Dans le même temps, il faut éviter que le moteur économique de notre pays ne s’affaiblisse. Car il n’y a pas de pays fort sans économie forte. Et il n’y a pas d’économie forte sans entreprises compétitives et agiles. Il est donc crucial de maintenir le cap de la restauration de la compétitivité et de la confiance pour retrouver richesses et emplois dans notre pays. »