Un nouveau MBA « Sécurité des Réseaux numériques » pour former des experts en sécurité numérique

Selon le rapport du sénateur Jean-Marie Bockel sur la cyberdéfense datant de juillet 2012, les formations dédiées à la sécurité numérique seraient largement insuffisantes en France puisqu’elles ne couvriraient qu’un quart des besoins de recrutement, estimés actuellement à 1000 par an (200 pour les administrations et 800 pour le secteur privé).

Ce nouveau MBA « Sécurité des Réseaux numériques » a pour objectif de former des experts de l'information technologique et des stratèges incontournables du management de la sécurité des réseaux numériques et de l'économie numérique. Le programme de formation combine 6 mois de formation à l'université et 6 mois de formation en entreprise.

Toutes les problématiques de la sécurité globale sont abordées : cloud, big data, sécurité des réseaux, mobilité dans les réseaux sans fil, multimédia… tout en dispensant également les bases indispensables de droit (communication, pénal, finance, assurance, social), de gestion (management) et de science politique (communication de crise, réseaux sociaux).

L’Institut Léonard de Vinci a recruté, pour intervenir auprès de ses étudiants, des professionnels du management du risque numérique, réputés internationalement, qui travaillent à la direction d'entreprises spécialisées dans la sécurité des réseaux.

A l’issue de leur formation, les étudiants sauront gérer le risque numérique imminent mais aussi prévoir son évolution. Ils seront en capacité de comprendre la sécurité des systèmes d'information tout en saisissant l'écosystème numérique dans sa globalité.

Il est également prévu qu’ils soient formés à distinguer les vraies menaces des jeux en trompe l'œil de certaines entreprises voire de certains services, via de prétendus risques d'attaque et, ainsi, de mesurer les dangers de l'utilisation de certains softwares qui sont en vérité des machines de guerre de l'intelligence économique, parfois seulement utilisés pour vendre des produits informatiques, parfois pour connaître les projets et intentions de concurrents, mais aussi qui sont parfois utilisés pour maîtriser les systèmes d'information des entreprises ou des Etats, voire les détruire.