Qualité de vie au travail : des perceptions différentes entre salariés et dirigeants

qualité de vie au travail
AMENAGEMENT DES ESPACES DE TRAVAIL || Aménagement des espaces
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06/10/2017

L'étude menée par Malakoff Médéric met en lumière des différences d'appréciation sur ce qui fait une bonne Qualité de Vie au Travail.


Salariés et dirigeants s’accordent pour placer l’ambiance et les relations avec les collègues en tête des déterminants de la qualité de vie au travail (49 % pour les salariés et 53 % pour les dirigeants).

Pour les salariés, viennent ensuite la rémunération globale (pour 40 % des personnes interrogées, contre 42 % chez les dirigeants), puis la reconnaissance au travail (38 %, contre 40 %), et enfin la conciliation vie professionnelle/vie personnelle (37 % contre 15 %). 

Pour les dirigeants, ce sont les relations avec le supérieur hiérarchique direct qui constituent le deuxième déterminant de la QVT (45 % contre 27 % pour les salariés), suivie de la rémunérationglobale pour 42 % d’entre eux et de la reconnaissance (40 %).

Les priorités évoluent en fonction de l’âge des salariés. Si « l’ambiance et les relations avec les collègues » reste le premier critère de QVT quel que soit l’âge des salariés, ce déterminant perd de l’importance avec le temps : il passe de 53 % chez les moins de 30 ans à 45 % chez les salariés de 50 ans et plus. Il en va de même pour la sensibilité à l’environnement de travail (35 % chez les moins de 30 ans contre 24 % pour les plus de 50 ans).

A contrario, le besoin de reconnaissance augmente au fil des années, passant de 34 % chez les moins de 30 ans à 42 % chez les 50 ans et plus.

La reconnaissance, troisième déterminant de la qualité de vie au travail pour les salariés, n’est jugée satisfaisante que par la moitié d’entre eux. Elle constitue donc, selon eux, l’axe d’amélioration prioritaire de la QVT (pour 32 % des personnes interrogées).

Pour les salariés, le premier signe de reconnaissance est la valorisation financière de leurs efforts et succès (62 %), suivi par des félicitations lorsque leurs résultats sont satisfaisants (pour plus de 50 % d’entre eux). Un simple « bonjour » de la part de leur supérieur hiérarchique arrive en troisième position (57 %), alors qu’il constitue le premier signe de reconnaissance pour les dirigeants (pour 80 % d’entre eux). Enfin, les perspectives d’évolution professionnelle n’arrivent qu’en cinquième position des critères de reconnaissance pour les salariés (pour 48 % des personnes interrogées).

Pour les dirigeants, le salut des efforts fournis (66 %) et les remerciements de leurs clients (62 %) arrivent en deuxième et troisième position.

La conciliation des temps de vie, deuxième déterminant de la qualité de vie au travail pour les managers (44 %) et les cadres (42 %) demeure une source de difficultés pour 34 % des salariés (contre 27 % en 2009). 

Les principales explications à cette situation sont liées aux conditions de trajet, difficiles pour 48 % des salariés interrogés, et supérieures à une heure pour 45 % d’entre eux. La difficulté de éconnexion est une autre raison de cet équilibre difficile à trouver entre vie professionnelle et vie personnelle. En effet, 31 % des salariés déclarent consulter régulièrement leurs mails professionnels en dehors du travail, y compris le matin, le soir et le week-end. Ce chiffre, en hausse depuis 2016, augmente significativement chez les managers (47 %) et les cadres (48 %).

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