Pouvez-vous nous présenter le Club des Femmes dans la Sécurité Sûreté et le Numérique ?
Le Club des Femmes dans la sécurité et la sûreté a été créée en 2015, il s’est ensuite ouvert aux femmes des métiers du numérique, et rassemble des femmes qui occupe des postes dans la sécurité au sens large (sûreté, environnement, QSE, numérique…) chez des donneurs d’ordre, dans des entreprises d’installation, d’intégration, dans le secteur institutionnel…
L’objectif du Club de promouvoir la place des femmes dans les métiers de la sécurité, de la sûreté et du numérique, de représenter les femmes qui travaillent dans ces métiers et de susciter des vocations auprès des jeunes.
Pour cela, le Club organise des réunions thématiques, participe à des forums et salons, intervient dans les collèges et lycées.

Vous avez créé l’antenne Rhône-Alpes Auvergne du Club en avril 2019, pourquoi ?
Depuis la fin de mes études, je travaille dans le domaine de la sécurité, un milieu peu féminisé même si cela s’améliore ces dernières années. Lorsque j’ai rencontré il y a 2 ans Claire Jacquemet, fondatrice du Club, j’ai immédiatement adhéré à l’idée. A l’époque, toutes les réunions du Club avaient lieu à Paris, des déplacements souvent difficiles à concilier avec mon agenda.
D’où l’idée de créer des antennes décentralisées rassemblant les femmes d’un territoire donné. Cela a été chose faite avec le lancement à Lyon le 4 avril. Aujourd’hui le club rhône-alpin compte une dizaine d’adhérentes issues de toutes fonctions et secteurs d’activité, l’objectif est de doubler ce chiffre d’ici la fin de l’année 2020.

Quel est le programme du Club des Femmes dans la sécurité Rhône-Alpes Auvergne pour les mois à venir ?
Notre première réunion de lancement en avril portait sur le thème bien-être au quotidien pour limiter le stress avec un zoom sur les techniques d’auto-massage. Nous organisons le 10 octobre notre 2e réunion de 2019 sur le thème de la RGDP. Nous sommes également très impliquées dans l’opération Capital Filles en tant que marraines, pour accompagner des jeunes filles vers des métiers auxquelles elles n’auraient pas pensé.