Votre entreprise a récemment reçu la médaille d’argent
EcoVadis avec un score de 62/100, vous plaçant parmi les
entreprises les mieux reconnues par la plateforme d’évaluation.
Que cela représente-t-il pour vous ?
Claire Perrin : Nous avions déjà des
certifications ISO, mais après renseignements, nous avons pu
constater qu’EcoVadis possède un cadre beaucoup plus large et
complet, qui nous permettrait de nous positionner plus
efficacement sur le volet social et sociétal. Nous avons donc
entrepris une démarche volontaire pour obtenir cette distinction,
et nous sommes aujourd’hui très fiers de celle-ci.
Qu’est-ce qui a concrètement été mis en place dans votre
organisation pour obtenir cette distinction ?
Claire Perrin : Nous avions déjà mis en place la
plupart des actions reconnues aujourd’hui, avec une politique
tournée vers nos salariés qui travaillent directement chez nos
clients. Notre objectif, c’est de mettre en place des politiques
et des dispositifs pour ces travailleurs, notamment en favorisant
les temps complets chez un même client ou en limitant les trajets
domicile-travail. EcoVadis nous a fait formaliser ces points-là,
tout en nous aidant à réfléchir à d’autres aspects, comme l’achat
responsable par exemple.
Anna Renault : Il faut noter que dans le secteur
de la propreté, nous sommes une entreprise intermédiaire (ETI).
Nous ne sommes pas un grand groupe, mais nous avons une masse
salariale importante. Cela implique de nous engager
volontairement au respect de normes auxquelles nos clients sont
eux obligatoirement assujettis. Nous avions déjà des résultats
positifs. De ce fait, la « démarche de formalisation » a
nécessité un fort investissement de nos équipes, mais nous a
réellement permis d’entamer un travail de fond sur la
structuration de l’entreprise.
Quels sont, selon vous, les avantages à entamer cette
démarche ?
Claire P. : Le résultat le plus rapidement
mesurable s’est constaté auprès des clients et des prospects.
EcoVadis est un label exigeant ; lorsque vous répondez à une
offre avec, vous êtes tout de suite reconnus. Toutes les actions
que nous menions avant, nous pouvons aujourd’hui les
valoriser.
Comment envisagez-vous la suite ?
Anna R. : Nous allons renforcer nos efforts. Par
exemple, nous allons poursuivre l’achat responsable, en étant
plus exigeants sur les vêtements de travail, les machines, les
matériels, les produits, l’innovation, la technologie… Tout en
nous plaçant dans l’éthique des affaires.
Claire P. : Nous nous penchons également sur la
conversion de notre parc automobile vers des véhicules hybrides
ou électriques, et nous réalisons des tests avec la cobotique. De manière globale, nous essayons
d’améliorer notre expertise dans un grand nombre de domaines,
afin de répondre au mieux aux demandes et interrogations de nos
clients. Notre envie est d’optimiser notre travail, mais aussi de
valoriser les métiers de la propreté qui ne sont pas assez mis en
avant.
