La genèse du projet résulte de l’observation d’une grande
difficulté rencontrée par les pompiers dans la lutte contre les
incendies de forêt, à savoir la reprise du feu.
Les inventeurs du « DRONE POMPIER » ont alors cherché à y
apporter une solution aérienne par drone et c’est l’étape de la «
surveillance » qui a été la cible de leurs recherches. Celle-ci
est généralement assurée par un détachement de sapeur-pompier, ou
par la mise en place de rondes.
Le drone s’est imposé comme une possibilité d’intervention
supplémentaire pour venir aider et compléter les moyens humains
de surveillance actuelle et renforcer le dispositif de sécurité.
Il constitue un moyen plus rapide et plus efficace de détection
de source de chaleur ou de fumerolle pour intervenir au bon
endroit et éteindre la source avant la reprise de feu.
« DRONE POMPIER » a été développé pour surveiller et empêcher les
éventuelles reprises d’incendies dans des zones difficilement
accessibles, voire inaccessibles par l’homme. Il est équipé d’une
nacelle de transport et de largage des moyens d’extinctions, et
de deux caméras ; une caméra vidéo pour le contrôle et le
pilotage du drone et une caméra thermique permettant de localiser
les zones potentielles de risque de reprise d’incendie.
Ainsi les coordonnées GPS de ces zones sensibles pourront être
transmises aux équipes au sol pour leur permettre d’intervenir
s’il y a un risque imminent de reprise de feu. Deux types de
boules extinctrices sont utilisés, les boules « Elide-Fire »
constituées de phosphate de mono ammonium et des boules à eau, en
fonction de la nature de l’intervention.
Une vaste campagne de tests en conditions réelles est prévue très prochainement pour évaluer les éventuels réajustements techniques à mener. Le déploiement de « DRONE POMPIER » sera ensuite envisagé à l’échelle nationale voire même internationale, avec le support de la société AIR MARINE.