Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde.
La France est touchée à l’instar de tous les autres pays :
avec 350 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en
France, il est devenu en 2004 la première cause de mortalité.
Alors bien sûr, on estime que 50% des cancers se guérissent, mais
on observe aussi une importante disparité géographique et
socioprofessionnelle.
Ainsi, un second plan cancer, inspiré du rapport remis par le
professeur Jean-Pierre Grunfeld au gouvernement a vu le jour en
2009. Il tend à poursuivre les acquis du premier tout en
développant trois priorités d’actions (17 mesures) :
construire l'excellence des soins de demain, réduire les
inégalités et mieux préparer le retour à une vie professionnelle
et sociale après le cancer. Il couvre la période 2009-2013
et doit s’accompagner de bilans d’étape.
Le 4 février 2011, date de la journée mondiale contre le
cancer, un second rapport d’avancement a été remis à Nicolas
Sarkozy : il tient compte de l’avancement des actions et du
plan cancer 2009-2013 en décembre 2010. On y observe un
engagement effectif des mesures les plus importantes dans tous
les axes du plan cancer, en accord avec les autres plans
nationaux de santé publique :
- Construire les soins de demain par le soutien à la recherche, à
l’innovation et à la formation des professionnels,
- Réduire les inégalités de santé face au cancer par
l’amélioration de l’observation, de la prévention et du
dépistage,
- Personnaliser le parcours des patients en impliquant les
médecins traitant et améliorer la qualité de vie pendant et après
le plan cancer,
L’amélioration de la qualité de vie pendant et après le cancer
est une priorité majeure de ce second plan. Ainsi, il prend en
compte l’environnement de travail (nécessaire surveillance des
expositions professionnelles aux CMR et inscription des actions
de prévention dans le PST2 2010-2014 comme dans le plan national
santé-environnement 2009-2013) et les conditions d’une
réinsertion professionnelle des travailleurs atteints d’un
cancer. En effet, alors qu’un patient sur 2 est en vie 5 ans
après le diagnostic du cancer, on constate que 10 à 20% des
personnes exerçant un emploi le perdent dans les deux ans suivant
le diagnostic.
Le retour au travail ne peut s’effectuer que si des aménagements
de temps, de condition et de charge de travail sont réalisés.
Parmi les avancées positives, le rapport d’étape observe des
actions de contrôle renforcées des inspecteurs du travail sur les
CMR et la mise en place de campagnes de communication thématiques
en 2010 pour sensibiliser les entreprises et leur rappeler leurs
obligations (maîtrise des risques chimiques appliquée aux
secteurs automobiles et du nettoyage/prévention de la
radioprotection).
Plus d’infos :
Le rapport d’étape :
http://www.plan-cancer.gouv.fr/images/stories/fichiers/...
Source :
http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?p_thingIdToShow=16931560