Afin d'assurer un acheminement optimal des flux d'images demandés
par le PC Sécurité, SPIE Sud-Est a proposé au Syndicat Mixte des
Transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) la
mise en œuvre de ce système radio innovant.
"C'est une première en France. Habituellement c'est le Wifi
qui est proposé pour assurer une liaison sol/bord. Après avoir
étudié tous les aspects intervenant dans le choix d'un support de
communication en mobilité, nous avons opté pour cette technologie
radio avancée. C'est après avoir pu évaluer une récente
application déployée sur la ligne A du métro de Rome que nous
avons confirmé notre décision " précise Pierre Des Rieux,
responsable d'études au sein de la direction opérationnelle IET
de SPIE Sud-Est.
Soucieux de pérenniser ses investissements en optimisant la capacité de services du réseau sol déjà déployé, le Sytral a également demandé à SPIE de faire migrer celui-ci vers un environnement MPLS (Multi Protocole Label Switching). Ce protocole est apte à transporter et relier en toute sécurité les futures applications informatiques (hors pilotage automatique) qui accompagneront l'automatisation intégrale de la ligne B, dotée à cette occasion d'un nouveau parc de matériel roulant.
Après une première phase d'études pendant laquelle l'implantation théorique des antennes au sol sera validée par des mesures de couverture radio, un pilote grandeur nature sera réalisé entre 4 stations de la ligne D. Après analyse des nombreux tests, les 12 km de la ligne D seront équipés en antennes ainsi qu'un premier lot de 20 rames (caméras et antennes de toit). Ces premiers travaux s'échelonneront entre le deuxième trimestre et le quatrième trimestre 2017. Les interventions se feront entre une heure et quatre heures du matin pendant l'interruption du service. Les 16 rames restantes seront, quant à elles, équipées au deuxième trimestre 2018.
Grâce à ce système, les équipes de surveillance de KEOLIS, en charge de l'exploitation du métro, pourront accéder en temps réel aux images "live" et aux enregistrements de l'intégralité des vidéos de chaque rame sur un horizon de 6 jours, que celle-ci soit à quai ou en circulation entre deux stations. A la clé, une plus grande réactivité en cas d'incivilité, d'incident ou de problèmes techniques.