Les résultats du baromètre santé des dirigeants de TPE, PME et ETI, réalisé par l’institut Occurrence pour la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur et Bpifrance Le Lab, ont été révélés en mai. Mené auprès de 1515 dirigeants au printemps 2025, l’étude semble démontrer des « signes palpables d’essoufflement » pour les dirigeants, après avoir affronté la crise sanitaire.

 

Selon l’étude, si la majorité des dirigeants se considèrent encore en bonne santé physique (85% contre 90% en 2024), beaucoup déclarent ressentir au moins un trouble physique ou psychologique.
 

 

Des troubles physiques et psychologiques en hausse

82 % des dirigeants connaissent des troubles physiques : un taux en hausse de 11 points sur un an (71 % en 2024) et de plus de 20 points sur 3 ans (59 % en 2021).
 

Tous secteurs confondus, les dirigeants sont particulièrement touchés par :
 

1 dirigeant sur 3 (68%) se dit en mauvaise forme psychologique. Le taux de dirigeants en bonne forme psychologique, qui oscillait entre 76 et 80% depuis 2025, chute cette année à 68%.  Ce taux compte d’importantes disparités selon le secteur d’activité, l’âge de l’entreprise et le capital : 

 

  • 39% des dirigeants sont en mauvaise forme dans les services aux particuliers, contre 25% dans l’industrie ;
  • 35% sont en mauvaise forme lorsque l’entreprise a entre 15 et 20 ans contre 17% lorsque l’entreprise a moins de 3 ans ;
  • 37 % chez les dirigeants avec 100 % du capital contre 22 % chez les non-actionnaires.
     

Cette année, le baromètre fait également un focus sur la consommation à risque des dirigeants. Il dévoile un chiffre alarmant : bien qu’un dirigeant sur quatre souffre ou ait souffert d’une addiction, 60 % d’entre eux n’ont pas souhaité se faire aider.

 

 

Pour Sylvie Bonello, déléguée générale de la Fondation MMA Entrepreneurs du Futur, ce chiffre est « un enseignement clé que nous devons intégrer aux actions de sensibilisation que nous menons tout au long de l’année. »

 

 

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