Principales modifications apportées par la directive :

  • Retrait de l’amiante privilégié 

La nouvelle directive priorise clairement l’élimination de l’amiante. Elle encourage les donneurs d’ordre à privilégier son retrait total, plutôt que son encapsulation ou gainage. Cette approche vise à limiter durablement les risques d’exposition des travailleurs.

 

  • Repérage de l’amiante avant les travaux 

En complément, le repérage systématique des matériaux amiantés avant travaux devient obligatoire. Les employeurs devront faire appel à des opérateurs qualifiés pour garantir la sécurité des chantiers de démolition, rénovation ou maintenance.

 

  • Réduction des seuils d’exposition professionnelle

L’une des mesures clés de la directive concerne la réduction de la valeur limite d’exposition professionnelle à 0,01 fibre/cm³ sur 8 heures, contre 0,1 fibre/cm³ auparavant. À partir de 2029, des méthodes de comptage des fibres plus précises devront être utilisées. 

 

  • Mesures techniques et équipements renforcés

Afin de minimiser l’exposition des travailleurs, des processus spécifiques devront être appliqués, notamment :

  • l’aspiration et la sédimentation des poussières à la source.
  • l’apport d’air frais dans les zones confinées.
  • une décontamination rigoureuse des travailleurs après intervention.

Les équipements de protection individuelle, tels que les masques ajustés, feront l’objet de contrôles stricts, conformément aux recommandations européennes.

 

  • Formation et suivi médical accrus

Les travailleurs exposés devront recevoir une formation adaptée et régulière, dispensée par des professionnels qualifiés. Par ailleurs, les États membres devront également créer un registre complet des maladies liées à l’amiante, incluant désormais un plus grand nombre de pathologies reconnues.

 

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