Encourager les changements de posture
L’un des premiers leviers consiste à proposer des postes de travail modulables, notamment des bureaux assis-debout. En permettant aux salarié·es d’alterner les positions tout au long de la journée, ces équipements limitent les effets délétères d’une posture statique prolongée. Des sièges dynamiques ou des ballons ergonomiques peuvent aussi compléter cet aménagement et favoriser un certain tonus musculaire, même en position assise.
Favoriser la circulation dans les espaces
L’organisation même des bureaux influence les déplacements. Un agencement qui oblige à se lever régulièrement – pour aller chercher un document, rencontrer un·e collègue ou consulter une imprimante partagée – participe à casser le cycle de l’inactivité. Les open spaces peuvent ainsi intégrer des zones de circulation claires, des espaces de discussion informels ou des lieux de collaboration situés à distance des postes fixes.
Intégrer des espaces dédiés au mouvement
Certaines entreprises choisissent d’aménager des espaces dédiés à l’activité physique légère, comme des salles de pause actives avec des vélos de bureau, des tapis de marche ou même des murs d’étirement. Ces initiatives, bien que modestes, peuvent inciter à bouger plus régulièrement, notamment pendant les temps creux ou les pauses.
Miser sur des points de rencontre conviviaux
Créer des espaces communs attractifs encourage les déplacements spontanés. Une cafétéria conviviale ou une salle de détente bien pensée incitent à sortir de son poste, à marcher, à échanger. Ces moments informels participent non seulement à la réduction du temps passé assis, mais aussi au lien social entre collègues.
Adapter les environnements de réunion
Les réunions sont souvent synonymes d’immobilité. Pour y remédier, certaines structures proposent des réunions debout ou des marches collectives sur des temps courts. L’aménagement d’espaces adaptés – tables hautes, coins extérieurs, chemins de déambulation – facilite ces nouvelles pratiques.
Réduire la sédentarité au bureau ne repose pas uniquement sur la volonté individuelle. L’environnement de travail peut devenir un véritable allié, à condition d’être pensé dans ce sens. En multipliant les occasions de bouger, même brièvement, il contribue à préserver la santé des salarié·es tout en stimulant leur énergie et leur concentration. Une démarche simple, souvent peu coûteuse, mais aux effets durables.