3 710 salariés tirés au sort ont été examinés par 83 médecins du travail entre 2002 et 2002. Trois groupes avaient été constitués :
- les salariés « TMS – MS », chez lesquels un trouble musculo-squelettique du membre supérieur avait été diagnostiqué
- les salariés « Douleurs MS », rapportant des douleurs dans le membre supérieur mais sans TMS diagnostiqué
- les salariés « Asymptomatique », sans douleurs ni troubles
Les TMS du membre supérieur considérés dans cette étude étaient au nombre de six :
- syndrome de la coiffe des rotateurs (SCR) au niveau de l’épaule
- épicondylite latérale au niveau du coude
- tendinite des fléchisseurs/extenseurs de la main et des doigts
- ténosynovite de De Quervain au niveau de l’avant-bras/poignet/main
- syndrome du canal carpien (SCC) au niveau du poignet/main
- syndrome du tunnel cubital au niveau du coude
Entre 2007 et 2010, l’ensemble des salariés étudiés a reçu un questionnaire sur leur devenir professionnel. Les résultats révèlent l’impact des troubles et des douleurs musculo-squelettiques sur leur parcours professionnel :
- Dans le groupe Asymptomatique, 90,4% étaient encore en activité professionnelle
- Dans le groupe Douleurs MS, 85,9% étaient encore en activité professionnelle
- Dans le groupe TMS-MS, 79,3% étaient encore en activité professionnelle
L’étude de l’INVS compare également l’impact des TMS selon l’âge, le sexe, l’état de santé des salariés.
En savoir plus :
- Devenir professionnel de salariés des Pays de la Loire souffrant de troubles musculo-squelettiques – INVS, avril 2013