Après la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre
  le terrorisme, adoptée dès octobre 2017, le gouvernement a
  présenté le 23 février un plan qui s’inscrit en cohérence avec
  les autres chantiers gouvernementaux en cours sur les prisons, la
  politique de la ville et le dialogue avec les musulmans de
  France.
  
    Ce plan, fruit d’une large concertation menée par le
    secrétariat général du comité interministériel de prévention de
    la délinquance et de la radicalisation, a mobilisé 20
    départements ministériels à partir du retour sur les
    dispositifs mis en place et expérimentations conduites. Il
    formule 60 mesures, pour réorienter la politique de prévention
    suivant 5 axes :
  
  
    1) Prémunir les esprits face à la radicalisation
  
  
    2) Compléter le maillage détection / prévention
  
  
    3) Comprendre et anticiper l’évolution de la radicalisation
  
  
    4) Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les
    pratiques
  
  
    5) Adapter le désengagement
  
  
     
  
  
    
      Pour assurer le succès  de ce plan, le gouvernement mise
      sur la mobilisation et la coordination entre acteurs de
      l’État, collectivités territoriales et société civile, en
      tenant compte des retours d’expérience du terrain et des
      bonnes pratiques qui nous reviennent aussi de nos partenaires
      européens.
    
    
       
    
    
      Ainsi, les collectivités territoriales seront incitées à
      nommer des référents (élus et/ou coordonnateurs de conseils
      locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la
      délinquance — CLSPD/CISPD — afin de renforcer et sécuriser
      l’échange d’informations avec les CPRAF (Cellule de suivi
      pour la prévention de la radicalisation et l’accompagnement
      des familles) et améliorer les dispositifs de détection, de
      signalement et de prise en charge des personnes radicalisées.
    
    
       
    
    
      Côté entreprises, le gouvernement ambitionne d'amplifier la
      sensibilisation des entreprises, des fédérations
      professionnelles et des réseaux consulaires, avec la création
      d’une mallette pédagogique spécifique, afin d’uniformiser
      l’offre de formation sur le repérage des situations à
      risques, les modalités de signalement aux pouvoirs publics,
      et les conditions de leur prise en charge dans le
      fonctionnement de l’entreprise.
    
    
       
    
    
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