Ce nouveau programme d'actions du FNP pour les années 2014-2017
se décline autour de quatre grandes orientations.
Mieux exploiter les données statistiques disponibles est le
premier objectif, afin d'améliorer la connaissance des risques
professionnels et ainsi mieux orienter la prévention.
La deuxième orientation concerne l'évaluation des actions de
prévention menées par le FNP et les employeurs publics. Les
dispositifs d'évaluation doivent être renforcés, notamment par la
mise en place d'indicateurs de suivi.
Mettre la qualité de vie au travail au centre des préoccupations
pour améliorer la qualité de service au public est également un
axe majeur de travail.
Enfin, le FNP entend, à travers un ensemble d'actions
partenariales, conforter le rôle de l'employeur public dans le
champ de la santé au travail.
Ce programme s'inscrit dans les enjeux majeurs de la prévention des risques professionnels définis notamment par l’accord santé et sécurité au travail dans la fonction publique et les orientations du futur Plan Santé Travail, à savoir :
- Elargir le champ d'action de la sécurité au travail vers l’amélioration des conditions de travail, le bien-être au travail et l’environnement
- Développer la connaissance des risques et des métiers à risques pour mieux identifier et prévenir notamment les risques psychosociaux dans leurs trois composantes : stress, violence et harcèlement, les troubles musculosquelettiques ainsi que les cancérogènes mutagènes et reprotoxiques (CMR)
- Mettre en œuvre les principes de la Directive européenne de 1989 et du Code du Travail comme cadre de l’organisation du travail et du management
- Développer la culture de prévention à tous les niveaux notamment par la formation,
- Redéfinir le champ de compétences des instances de prévention : CHSCT pour la fonction publique territoriale, Inspection, Préventeur et Service de médecine de prévention
Concernant le bilan chiffré des accidents du travail et maladies
professionnelles en 2012, le plan d'actions du FNP relève la
prédominance persistante des TMS (troubles
musculosquelettiques) et une déclaration des maladies liées à des
CMR toujours faible malgré l’effort d’identification et de
sensibilisation.
Il souligne également une stabilité du risque routier, et un
effort de déclaration des risques psychosociaux (RPS) : 9,3%
chez les hospitaliers contre 0,9% chez les territoriaux.
En savoir plus :
- Fonds national de prévention - Programme d'actions 2014-2017