Pour ce faire, Santé publique France a identifié neuf paires de maladies et de facteurs de risque à étudier en priorité. Ces paires mettent en lumière des liens significatifs entre certaines maladies, comme le cancer des voies respiratoires, et des expositions professionnelles ou environnementales telles que l'amiante ou la pollution atmosphérique.

La méthodologie utilisée repose sur l'analyse comparative des données de santé, en particulier l'utilisation d'un indicateur appelé DALY (« Disability Adjusted Live Years » ou « Années de Vie Ajustées sur l’Incapacité »), qui permet de quantifier l'impact global des conditions de travail et de l'environnement sur la santé.

Les prochaines étapes du projet visent à évaluer la faisabilité de mesurer l'impact de l'exposition à la pollution atmosphérique sur les accidents vasculaires cérébraux. En parallèle, Santé publique France continuera à participer à des initiatives internationales, telles que le projet européen Best-Cost, pour harmoniser les méthodologies d'évaluation du fardeau de la maladie lié à l'environnement.

Cette analyse représente une avancée significative dans la compréhension de l'impact de notre environnement sur notre santé. Grâce à des méthodes rigoureuses et à une collaboration internationale, Santé publique France contribue à éclairer les décisions politiques et à promouvoir la santé environnementale à l'échelle nationale et internationale.

 

Les résultats de ces travaux sont gratuitement accessibles en ligne sur le site de Santé Publique France.