Ces fonds supplémentaires sont mobilisés au titre du FIPD (Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation) qui intervient pour aider les établissements publics qui souhaitent s'engager dans un projet de sécurisation. Les fonds pourraient être débloqués avant la fin de l'année si les dossiers sont envoyés immédiatement.
Dans une instruction signée par les Ministres de l’Éducation nationale et de l’Intérieur, Najat Vallaud-Belkacem et Bernard Cazeneuve, il est précisé que ces fonds exceptionnels sont destinés aussi bien aux collectivités territoriales qu’aux associations ou organismes gestionnaires d’établissements privés sous contrat. L'objectif est de permettre la réalisation de travaux de sécurisation jugés indispensables.
Les travaux qui peuvent être financés concernent la
sécurisation périmétrique des bâtiments et la sécurisation
volumétrique.
Par sécurisation périmétrique, on entend d'abord la mise en place
de moyens de vidéoprotection destinés à couvrir les différents
points d’accès névralgiques, mais également des moyens physiques
tels que portail, barrière, clôture, porte blindée, interphone,
vidéophone, barreaudage, etc.
Quant à la sécurisation volumétrique, il s’agit d’une part des
alarmes – une alarme spécifique d’alerte attentat-intrusion,
différente de l’alarme incendie, doit être mise en place. Et
d’autre part de mesures destinées à la protection des espaces de
confinement (blocage des portes, protections balistiques).
Les taux de financement pourront aller jusqu'à 80% du montant HT
des travaux.
Attention, les dossiers ne pourront être acceptés que si si le
plan particulier de mise en sûreté (PPMS) de l’établissement a
été actualisé au risque terroriste
En savoir plus :