La radicalisation des salariés constitue un risque nouveau érigé au rang de préoccupation majeure depuis les attentats de 2015. Et la plupart des managers sont démunis face à ces phénomènes de durcissement des postures en particulier religieuses ; or, les entreprises doivent très tôt apprendre à déceler l'ensemble des signaux faibles qui peuvent aboutir à la forme ultime de la radicalisation violente, le terrorisme, et l'intégrer comme risque.
Depuis les années 2000, les entreprises doivent également faire face à des risques émanant de groupes radicaux. Ils appartiennent à quatre courants idéologiques : l'écologie radicale (zadistes), le néo-luddisme (technophobes), certains courants de défense de la cause animale et l'ultragauche. Les entreprises vont donc devoir apporter une réponse à la fois sécuritaire et sociétale à ces menaces.
Ce dossier tente de répondre à ces enjeux en donnant des outils d'anticipation et quelques clés de compréhension de ces phénomènes de société.