Chutes de hauteur, deuxième cause de mortalité au travail

DOSSIER
SECURITE DE LA PRODUCTION ET DES CHANTIERS || Travaux en hauteur / 30/05/2016

Les chutes de hauteur sont la deuxième cause de mortalité au travail, après les accidents de trajet, et la troisième cause d'invalidité permanente et d'arrêts de travail en France.

Les chutes de hauteur en 2012 ont entraîné :

  • 52 décès
  • 71 925 accidents du travail avec arrêt de travail, soit 11,2% des accidents du travail
  • Plus de 6 millions de journées de travail perdues
  • 6 239 incapacités de travail avec invalidité permanente

Le travail en hauteur peut désigner plusieurs situations d'activité résultant de l'emplacement du travail (toitures, passerelles, charpentes…) ou de l'utilisation de certains équipements (échelles, échafaudages, plates-formes de travail).

Le secteur le plus touché reste celui de la construction. Elles sont la première cause d'accidents graves ou mortels dans ce secteur. En 2014, la prévention des chutes de hauteur a fait l'objet d'une grande campagne de communication lancée par le gouvernement en partenariat avec les principaux acteurs de la prévention en France.

Avec la campagne "Travaux en hauteur, pas droit à l'erreur", les ministères chargés du travail et de l’agriculture, la CNAMTS, l’INRS, la MSA, le RSI, la CNRACL et l’OPPBTP se sont associés pour sensibiliser les chefs  d’entreprise et les maîtres d’ouvrage au risque de  chutes de hauteur.

Travaux en hauteur, pas droit à l'erreur

Première cause d'accidents graves ou mortels dans ce secteur, les chutes de hauteur ont constitué un des thèmes de la campagne européenne sur la santé et la sécurité dans le bâtiment menée en 2003-2004.

L'origine des chutes de hauteur dans le BTP :

Les accidents sont majoritairement de 3 natures :

  • Chute à travers un toit dont le matériau est fragile.
  •  Chute dans le vide sur les extérieurs.
  • Chute dans un trou/trémie fenêtre, ou dans un  escalier

Les principales causes des chutes de hauteur sont :

  • L’absence de protections collectives (échafaudages, plateformes sans garde-corps)
  • L’absence de protections individuelles (harnais antichute).
  • Un dispositif défectueux ou mal utilisé (point d’ancrage non conforme par exemple).
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