Quelle a été votre motivation de départ pour créer le
  Club des Jeunes Cadres en Sûreté ?
  En tant que jeunes professionnels de la sûreté, nous ne nous
  retrouvions pas forcément dans les organisations professionnelles
  existantes, plus axées sur des profils confirmés. Nous avons donc
  pris l'initiative de créer ce club axé sur les moins de 35 ans.
  Afin de créer une dynamique et de susciter le débat, le CJCS est
  ouvert aux professionnels de la sûreté et de la sécurité de tous
  les secteurs d'activité, qu'ils soient prestataires,
  prescripteurs ou utilisateurs issus des secteurs privé et
  public.
  Notre objectif premier est de pouvoir échanger et partager nos
  expériences et nos pratiques. Mais nous voulons également
  participer aux grands débats qui animent actuellement notre
  profession, tel que la refondation du livre VI du code de la
  sécurité intérieure.
  Quels sont les sujets inscrits au programme du CJCS en
  2014 ?
  Nous avons constitué deux groupes de travail. Un premier groupe
  travaille sur le thème de la formation des cadres en
  sûreté-sécurité. Le deuxième groupe de travail est axé sur les
  nouvelles technologies de la sûreté. L'objectif de ce deuxième
  groupe est de faire une photographie de l'existant mais aussi et
  surtout d'anticiper l'évolution de nos métiers. Nous sommes en
  effet convaincus que les tâches à faible valeur ajoutée en
  surveillance humaine seront de plus en plus remplacées par des
  solutions automatisées de surveillance intelligente
  complémentaire à l'action des agents.
  Pour parler anticipation justement, quelle évolution
  voyez-vous sur le profil des fonctions sûreté ?
  Le profil des fonctions sûreté et sécurité est clairement en
  train de changer depuis 5 à 8 ans. La place de la fonction sûreté
  se modifie dans les organisations avec une vraie reconnaissance
  de sa valeur ajoutée, une ouverture sur toutes les fonctions de
  l'entreprise, et une présence de plus en plus affirmée dans les
  instances de direction. Face à cette évolution organisationnelle,
  on voit arriver sur le marché des jeunes qui ont une formation de
  haut niveau spécialisée en sûreté mais aussi une vraie
  connaissance de la logique globale de l'entreprise, aussi bien
  RH, finances que  commerciale. Les recrutements ont
  rapidement évolué ces dernières années, principalement chez les
  fournisseurs et dans les professions du conseil.
  Dans les entreprises, le mouvement se met en œuvre
  progressivement.
 
                                         
             
             
             
             
             
                                     
                                     
            