Sur quels sujets êtes-vous intervenu à la conférence TAC
du 8 avril à Casablanca portant sur les nouveaux enjeux mondiaux
de la sécurité ?
Il m’a été demandé de
présenter les évolutions récentes des relations entre l’Etat et
la sécurité privée en France et les perspectives qu’elles peuvent
ouvrir à terme. Mais cette conférence, organisée dans le cadre de
Préventica Maroc, va aussi nous permettre d'échanger entre
acteurs français et acteurs marocains de la sécurité. C'est une
excellente opportunité de partager les retours d'expériences et
les bonnes pratiques, de mettre en commun nos expériences et nos
questionnements.
La sécurité privée au Maroc est-elle réglementée, comme
elle l'est en France ?
Tout à fait. La loi
relative à la sécurité privée marocaine est la loi 27-06, elle a
été promulguée en 2007 et a été complétée par des décrets
d'application fin 2010. Cette loi s'applique aux domaines du
gardiennage et du transport de fonds. On y retrouve des éléments
communs avec notre contexte réglementaire français, et
principalement la nécessité de répondre à certaines conditions
pour avoir une autorisation d'exercer aussi bien pour les
personnes physiques que pour les personnes morales.
A ce propos, où en est la refonte de la loi de 83 en
France ?
Après une phase d’intenses
concertations avec les organisations professionnelles, la phase
d’écriture se termine afin d’être en mesure de lancer très
rapidement les consultations interministérielles pour répondre à
la demande du ministre consistant à une présentation de texte en
conseil des ministres au cours du 2ème trimestre
2014.