Jean-Louis Blanchou - délégué interministériel à la sécurité privée : Une opportunité pour développer des coopérations entre les entreprises françaises et marocaines

Une opportunité pour développer des coopérations entre les entreprises françaises et marocaines

|| Sûreté - Malveillance
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03/04/2014
Jean-Louis Blanchou - délégué interministériel à la sécurité privée
Jean-Louis Blanchou
Préfet
délégué interministériel à la sécurité privée

Sur quels sujets êtes-vous intervenu à la conférence TAC du 8 avril à Casablanca portant sur les nouveaux enjeux mondiaux de la sécurité ?
Il m’a été demandé de présenter les évolutions récentes des relations entre l’Etat et la sécurité privée en France et les perspectives qu’elles peuvent ouvrir à terme. Mais cette conférence, organisée dans le cadre de Préventica Maroc, va aussi nous permettre d'échanger entre acteurs français et acteurs marocains de la sécurité. C'est une excellente opportunité de partager les retours d'expériences et les bonnes pratiques, de mettre en commun nos expériences et nos questionnements.

La sécurité privée au Maroc est-elle réglementée, comme elle l'est en France ?
Tout à fait. La loi relative à la sécurité privée marocaine est la loi 27-06, elle a été promulguée en 2007 et a été complétée par des décrets d'application fin 2010. Cette loi s'applique aux domaines du gardiennage et du transport de fonds. On y retrouve des éléments communs avec notre contexte réglementaire français, et principalement la nécessité de répondre à certaines conditions pour avoir une autorisation d'exercer aussi bien pour les personnes physiques que pour les personnes morales.

A ce propos, où en est la refonte de la loi de 83 en France ?
Après une phase d’intenses concertations avec les organisations professionnelles, la phase d’écriture se termine afin d’être en mesure de lancer très rapidement les consultations interministérielles pour répondre à la demande du ministre consistant à une présentation de texte en conseil des ministres au cours du 2ème trimestre 2014.