Des pistes pour améliorer les conditions de travail des serruriers-métalliers

métallier
SECURITE DE LA PRODUCTION ET DES CHANTIERS || Sécurité machines
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22/09/2020

L’Union Nationale Artisanale de la Serrurerie-Métallerie (UNA-SM) de la CAPEB, l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST), et l’OPPBTP viennent de publier les premiers résultats d’une étude métier portant sur les conditions de travail des serruriers-métalliers en atelier


Engagée en 2017, cette étude métier fait suite à une sollicitation de l’Union Nationale Artisanale de la Serrurerie-Métallerie (UNA-SM), famille professionnelle de la CAPEB, afin d’améliorer les conditions de travail des serruriers-métalliers dans le cadre de leurs activités en atelier. En effet, les ouvrages de serrurerie-métallerie étant livrés « prêts à installer », l’activité des serruriers-métalliers sur les chantiers est fortement conditionnée par l’organisation de la production en atelier.

Au terme de cette observation, l'OPPBTP formule différentes pistes d'actions :

  • Organiser des actions de communication des standards professionnels et bonnes pratiques de prévention associées. Ces actions porteront sur le matériel permettant de diminuer les contraintes physiques et de réduire les vibrations, les opérations de soudage à l’arc, la lutte contre les effets du bruit ainsi que l’organisation et le nettoyage de l’atelier.
  • Réaliser une étude de marché portant sur les dispositifs antibruit, les aspirateurs industriels, le nettoyage des vêtements, l’aspiration des fumées et les machines à dispositifs anti-vibratiles. Celle-ci précisera les performances de ces produits ainsi que les principaux réseaux de distribution pour en assurer la disponibilité.
  • Faire évoluer les équipements de transport de pièces volumineuses, les tables de travail aspirantes, les dispositifs antibruit et les aspirateurs industriels pour mieux répondre aux exigences du métier. En effet, certaines activités réclament des produits ou équipements qui ne sont actuellement pas disponibles sur le marché ou jugés inadaptés par la profession. L’action consiste donc à rédiger un cahier des charges précisant le besoin, et à consulter les industriels concernés pour qu’ils fassent évoluer leurs produits.
  • Tester, dans le cadre d’une fabrication en atelier, les systèmes aspirants, les produits antiprojection et les disques à tronçonner, pour s’assurer de leur adéquation aux besoins des opérateurs.

Un kit de communication comportant une affiche de sensibilisation et des mémos seront par ailleurs distribués aux CFA et aux CAPEB départementales dans les semaines à venir.