La prévention des risques appliquée à la santé, à la sécurité des
personnes et des biens ou à l’environnement fera l’objet de
programmes de formation et de recherche entre les deux
partenaires, visant à mieux comprendre les phénomènes
susceptibles de conduire aux situations de risques et à
développer la capacité d’expertise en matière de prévention.
Ces projets s’appuieront sur la « valeur ajoutée » des INSA qui
permet d’aborder des thématiques scientifiques larges et
diverses, en tirant partie de la complémentarité entre les
instituts de formation et de recherche grâce à leur large spectre
de compétences. L’INERIS collabore depuis longtemps avec les
INSA, en particulier l’INSA Centre Val de Loire qui accueille
depuis 2000 une équipe de l’Institut dédiée à la résistance des
structures.
Ce partenariat bénéficiera de la reconnaissance scientifique et
technique dont jouit l’INERIS, au plan national et international,
en matière de prévention des risques industriels et
environnementaux. Etude des phénomènes dangereux (incendie,
explosion, dispersion toxique), sûreté de fonctionnement,
nanosécurité, ouvrages souterrains… sont autant de thématiques
d’intérêt commun dont la finalité est d’accompagner le
développement d’une innovation technologique sûre et respectueuse
de l’environnement.
« Nous sommes très heureux de ce partenariat stratégique qui,
en plus d’offrir à nos élèves-ingénieurs et à nos
enseignants-chercheurs des perspectives en formation, en
recherche et de possible collaborations, nous rapproche
d’experts pour mieux répondre aux enjeux technologiques
et sociétaux » souligne Jean-Louis BILLOET, président du
Groupe INSA.
« Nous sommes convaincus de la valeur ajoutée qu’un
partenariat avec le Groupe INSA peut apporter au
développement scientifique et technique de l’Institut.
Ce partenariat permettra de renforcer nos
collaborations, initiées de longue date. Il vient conforter
la démarche engagée par l’Institut pour partager son
expertise de terrain avec les élèves-ingénieurs et
enseignants-chercheurs des INSA » indique Raymond COINTE,
directeur général de l’INERIS.