Un guide pratique sur les effets du travail de nuit sur la santé
Le travail de nuit peut altérer de manière plus ou moins grave la santé du salarié. L'INRS propose un guide pratique pour engager des actions permettant de prévenir ses effets.
Les effets du travail de nuit peuvent aller des troubles du sommeil au risque de cancer ou encore à l'accident vasculaire cérébral.
Les femmes sont une population particulièrement à risques, le travail de nuit augmenterait notamment le risque de cancer du sein. Le rythme de travail peut aussi perturber le déroulement de la grossesse. Les femmes enceintes ou venant d'accoucher bénéficient de mesures de protection particulières comme l'affectation à un poste de jour ou la suspension du contrat de travail lorsque l'affectation à un poste de jour n'est pas possible.
En outre, le travail de nuit impacte la vigilance, la concentration et la mémorisation. Il augmente la fréquence et la gravité des accidents du travail et plus particulièrement les accidents de la route entre le domicile et le lieu de travail.
Le guide élaboré par l'INRS expose les bonnes pratiques à adopter pour prévenir les effets du travail de nuit lorsque celui-ci ne peut pas être évité.
Celles-ci sont développées selon 5 axes :
- Agir sur l'organisation du travail
- Adapter les horaires de travail
- Adapter les locaux de travail
- Informer et former les salariés
- Consulter les salariés
Le service de santé au travail est un interlocuteur privilégié pour accompagner les entreprises dans cette démarche.
En savoir plus :
- Travail de nuit et travail posté : quels effets ? quelle prévention ? Brochure INRS, mai 2018