La crise sanitaire a renforcé l'usage de la voiture

usage voiture professionnel
AMENAGEMENT DES ESPACES DE TRAVAIL || Aménagement des espaces
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08/12/2020

Les actifs français sont 76% à l’utiliser pour ces déplacements cette année, soit 4 points de plus qu’en 2019.


Comme chaque année, Alphabet France livre les conclusions de son étude  sur la mobilité des actifs français. Marquée par la crise sanitaire, l’année 2020 voit aussi émerger de nouvelles préoccupations et de nouvelles habitudes de déplacement.

 Son nouveau baromètre « Entreprises & Mobilité », réalisé par l’Ifop et publié en cette fin d’année, se veut clair : en 2020, la voiture reste très largement le mode de déplacement privilégié des Français pour leurs trajets professionnels ou domicile-travail. Probablement encouragés par la crise sanitaire, les actifs français sont 76% à l’utiliser pour ces déplacements cette année, soit 4 points de plus qu’en 2019. La part des transports en commun a quant à elle baissé de 3 points, représentant 21% des sondés.

 La question du bien-être, de plus en plus présente dans les réflexions professionnelles ces dernières années, a également été abordée. Pour 35% des sondés, les trajets professionnels impactent directement leur qualité de vie au travail, la perte de temps étant citée comme principal désagrément lié à ces déplacements. 59,3% des actifs déclarent par ailleurs avoir la possibilité de bénéficier de solutions ou de services de mobilité via leur entreprise, soit 9 points de plus que l’an dernier.
Les convictions des Français se renforcent également : le respect de l’environnement figure désormais parmi les principales raisons évoquées par les utilisateurs de transports en commun, de transports « doux » électriques et non-électriques, et de deux et trois-roues électriques.

Mais la crise sanitaire a également bouleversé les habitudes des actifs. 28% d’entre eux ont modifié leurs habitudes de travail depuis la fin du confinement, 12% ont modifié leur manière de se déplacer pour leurs déplacements professionnels, et 4% ne se déplacent plus. Parmi les sondés qui ont changé leurs habitudes, la majorité l’a fait sur une initiative personnelle, principalement pour des raisons économiques et écologiques.

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